Sans attendre le résultat de la saisine par le ministère de l'Intérieur du conseil d'État demandant la cassation de l'arrêt de la cour administrative d'appel, le préfet de l'Eure a édicté, le , un arrêté [3] assurant la continuité de l'entité juridique du Val d'Hazey au .
Le centre-bourg est irrigué par la D 665, dont l'histoire précède la création en 1730 de la D 6015. La D 82 en part vers Ailly et au-delà vers Le Neubourg.
Les hameaux cités sont : Le Mesnil Béhier, Le Courtil Bunel, Le Hazay, Le Mesnil Courts Moulins, Le Mesnil Gosse, Le Menil Pipet.
Au-delà de ces zones habitées, on trouve mentionnées les aires agricoles ou boisées de la Porte au Chien, des Mottes, des Courts Sillons, de la Croix Gilles Philippe, des Pivots, des Courants, du Champs des Jardins, des Côtes, du Préau, des Plantes, des Longs Champs, des Paillards, des Faudits, de la Corvée et des Roulands.
Entre 1899 et 1932, ont lieu les courses de côte sur la route montante de Gaillon sur le territoire de la commune. En 2009 et 2019 ont lieu des commémorations de cette épreuve de sports mécaniques réservés aux véhicules antérieurs à 1929.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[5],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 254 habitants, en évolution de +2,42 % par rapport à 2008 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Église Sainte-Barbe, des XVe et XVIe siècles, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[10].
Croix de cimetière en pierre, datée de 1694, dans l'enclos de l'église ci-dessus, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[11].
Fontaine Saint-Wulfranc dans les bois de Courtmoulin[12], lieu de dévotion pour les maladies de la peau et des yeux, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[13].
Château du Hazey (1721) : Adolphe Vard consacre deux pages au château du Hazey en 1896[14].
Tour du Hazey, (lieu-dit des Quatre-Vents) du XVIe siècle, en calcaire, silex et moellons, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[15],[16].
Pavillon de chasse (ancien) du château de Gaillon, des XVIe et XVIIIe siècles[17], recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[18].
Joseph-Hyacinthe Tripet (°1796), ancien vice-consul de France à Moscou, membre de la société de l'Orient (1843), propriétaire de Courtmoulin, cité dans l'affaire de Jeufosse (1857)[20].
Charles Léonard Odoard du Hazay (1774-1859), officier supérieur, député de la Seine inférieure du 22/08/1815 au 15/09/1816, né à Sainte-Barbe[21].
François Antoine Teste (1775-1862), officier général, un des propriétaires du château de la commune, pendant une affectation de onze années à Rouen.
Frédéric Pillet-Will (1837-1911), comte, régent de la Banque de France, autre propriétaire du même château.
Philippe de Cossé-Brissac (1905-1963), historien[22], dont la sépulture est visible dans l'enclos de l'église Sainte-Barbe. On lui doit une notice sur les « Deux monuments disparus : le château de Gaillon et la chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon ». Marié à Henriette de La Rochefoucauld (1912-1999); sans descendance.
Écartelé: au 1er d'azur à la tour couverte d'argent, au 2e d'or au huchet de sable, au 3e d'or au foudre de gueules posé en pal, au 4e d'azur à l'église du lieu d'argent[23].
Devise
Vigor non sinceritam adaequat (la force n'égale pas la sincérité)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.