Elle est nommée en l'honneur de sainte Clothilde, épouse de Clovis[2]. L'élément Beauce fut ajouté afin de rappeler l'ancienne division de récensement à laquelle appartenait la municipalité et servait à différencier la municipalité des autres Sainte-Clot(h)ilde du Québec.
La colonisation du territoire s'effectue à partir des environs de 1869, des gens originaires de Sainte-Marie s'installe alors dans le 9e rang du canton de Tring, ils s'étaient alors constitués sous le nom de Petit-Sainte-Marie et demandent la création d'une église à partir de 1890. Ce n'est qu'en 1922 qu'une desserte paroissiale, alors que la plupart des premiers pionniers de Sainte-Clotilde-de-Beauce s'établissaient sur le territoire de la future municipalité depuis 1920. La desserte fait place à la véritable paroisse de Sainte-Clotilde en 1935[3].
Le village était tout de même désigné sous le nom de Corriveau jusque dans les années 1950[4].
Sur le plan du patrimoine religieux, l'église de Sainte-Clotilde a été érigée entre 1947 et 1948 selon les plans de l'architecte Joseph-Siméon Bergeron[8]. Depuis 2014, elle est devenue le Centre multifonctionnel de Sainte-Clotilde-de-Beauce[9]. L'église[10], le presbytère[11], un calvaire[12] et un monument de Saint-Joseph[13] sont inventoriés dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Six croix de chemin sont également recensées:
Croix de chemin à l'intersection de la route 271 et du 7e Rang[14]
Croix de chemin à l'intersection de la route du 7e Rang et du 8e Rang[15]
Croix de chemin à l'intersection Principale et Bernard[16]
Trois croix de chemin sur le 11e rang[17],[18],[19]
Sur le plan du patrimoine résidentiel, quelques résidences ont été construites vers 1900. Elles sont surtout situées sur la rue Principale[20],[21],[22], la route 271[23],[24], le 7e Rang[25],[26] et le 11e Rang[27],[28].
Un pont couvert se trouve sur le territoire de la municipalité. Il a été bâti vers 1937[29].