Sainte-Colombe | |||||
L'église et le bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Jonzac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Saintonge | ||||
Maire Mandat |
Bernard Peruffo 2020-2026 |
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Code postal | 17210 | ||||
Code commune | 17319 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sainte-Colombinois | ||||
Population municipale |
107 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 17′ 02″ nord, 0° 16′ 46″ ouest | ||||
Altitude | Min. 75 m Max. 143 m |
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Superficie | 4,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Trois Monts | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Sainte-Colombe est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Sainte-Colombinois et les Sainte-Colombinoises[1].
Au , Sainte-Colombe est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3] et hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59 %), forêts (26,3 %), terres arables (12,1 %), prairies (2,6 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Sainte-Colombe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[9].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 60 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 60 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[11].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[7].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].
Le nom de la commune provient de sainte Colombe, ou bien de la Sainte Colombe, symbole évocateur du Saint-Esprit, à qui la paroisse avait été dédiée[13].
La commune fut mentionnée dans une charte datée du XIe siècle. Des donations de biens situés au gué de Chalaux, au lieu-dit les Forges sont enregistrées dans le cartulaire de l'abbaye de Baignes[14].
Sous l'Ancien Régime, la terre de Sainte-Colombe se situait en Saintonge. D'après la carte de Cassini, aucune gentilhommière ne siégeait sur la commune. Les seules particularités étaient le moulin à vent situé aux Groies, et le moulin à aube du Chay.
La paroisse dépendait de l'évêché de Saintes et de la Généralité de La Rochelle. L'église était dédiée à Saint-Sylvestre.
Les registres paroissiaux remontent jusqu'en 1697. On y retrouve la présence de familles bourgeoises, appartenant parfois à la noblesse de robe telles les Moncassin, Rocher, Furet.
En 1816, la cloche de l'église fut refondue avec l'inscription « AD AJOREM DEI GLORIAM M. JEAN BAPTISTE ROCHER PARRAIN MARIE MENARD MARRAINE »[15].
Sur le cadastre napoléonien de 1836, figurent le moulin à vent des Groies, les moulins à aube du Chay et des Forges alimentés par le ruisseau de la font Village, ainsi que le moulin des Millons alimenté par la Moulinasse.
La mairie est située chez Durand, sur la route de Pouillac, à 0,3 km à l'est du bourg.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2021, la commune comptait 107 habitants[Note 1], en évolution de −6,14 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).