Située sur le territoire communal, la Pointe des Cascades est le point le plus à l'est de La Réunion. L'île formant une région française à part entière, c'est aussi le point le plus oriental de France. L'île étant par ailleurs une région ultrapériphérique de l'Union européenne, c'est également le point le plus à l'est sur lequel l'organisation européenne est compétente.
Le volcan actif du Piton de la Fournaise est situé en partie sur le territoire de la commune, qui est donc sujette à de fréquentes éruptions et coulées de laves, notamment les lieux-dits proches de la caldeira volcanique que sont Bois Blanc et Piton-Sainte-Rose, qui fut partiellement enseveli lors de l'éruption de mars 1977.
Sainte-Rose est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Rose, une agglomération intra-départementale regroupant 1 commune[4] et 6 343 habitants en 2021, dont elle est une ville isolée[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Benoît, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 habitants à moins de 200 000 habitants[7],[8].
La commune, bordée par l'océan Indien au nord-est et à l'est, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].
En janvier 1901, le bateau à vapeur britannique Kaisairi, pris dans une tempête, s’échoue près de Sainte-Rose, faisant 23 morts sur les 75 membres d’équipage.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2021, la commune comptait 6 343 habitants[Note 4], en évolution de −4,2 % par rapport à 2015 (La Réunion : +2,4 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
↑Pour les relevés pluviométriques, les données sont celles du capteur des Hauts de Sainte-Rose. Pour la température et l'ensoleillement, les relevés concernent le Gros Piton Sainte-Rose. Données issues de l'Atlas climatique de La Réunion
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.