La truite à grosses taches (Salmo trutta macrostigma, syn. Salmo cettii[1]) est une sous-espèce de la truite commune européenne (Salmo trutta) décrite en premier en Algérie[2].
Le nom a été attaché à la truite commune de tout le pourtour du bassin méditerranéen, en particulier : Algérie, Maroc[3], Corse, etc.
La truite corse, communément appelée macrostigma d'après Salmo trutta macrostigma se rencontre en Corse où elle peuple les cours d'eau de l'île depuis plus de 150 000 ans[citation nécessaire].
Pour qualifier la truite sauvage Corse, elle fut d'abord appelée "Duméril" (1858), puis Spillman (1961) et enfin "Macrostigma". Ce sont les récentes séries d'analyses génétiques réalisées en Corse qui ont clairement identifié et differencié la truite endémique Corse des autres souches identifiées (Atlantique et méditerranéenne). Au cours de ces études il a été constaté que la robe phénotype de la macrostigma varie fortement en fonction des milieu où elle se trouve, développant ainsi chacune une robe différente en fonction de son environnement. C'est pourquoi seule l'analyse génétique permet de les identifier avec certitude des autres espèces de truites introduites dans l’île.
Depuis quelques décennies des truites en provenance des piscicultures de l'Atlantique introduites par la federation de pêche et l'irresponsabilité de certains pêcheurs ayant introduit illégalement d'autres espèces autres que la truite dans les cours d'eau corses, ont fortement altéré les populations de Macrostigma qui sont victimes d'une extinction (hybridation,pêcheurs, pollutions des eaux, braconnage) et d'une contamination génétique constatée mettant en péril l'espèce. Quelques actions privées de reintroduction et de protection peinent à obtenir un résultat.
Le programme européen Life d'un budget de 2 millions € met en place une série de mesures pour la protection et la sauvegarde de la truite sauvage corse.