Titre original |
불한당: 나쁜 놈들의 세상 Bulhandang: nappeun nomdeurui sesang |
---|---|
Réalisation | Byun Sung-hyun |
Scénario |
Byun Sung-hyun Kim Min-su |
Musique |
Kim Hong-jip Lee Jin-hee |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | CJ Entertainment |
Pays de production | Corée du Sud |
Genre | Drame policier |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Sans pitié (hangeul : 불한당: 나쁜 놈들의 세상 ; hanja : 不汗黨: 나쁜 놈들의 世上 ; RR : Bulhandang: nappeun nomdeurui sesang ; litt. « Scoundrel : le monde des méchants ») est un film sud-coréen réalisé par Byun Sung-hyun, sorti en 2017.
Lorsque le jeune Jo Hyun-soo sort de prison, Han Jae-ho qui est le lieutenant du trafiquant de drogue Ko Byung-chul l'attend. Ils ont fait connaissance en prison et Han Jae-ho lui avait proposé de rejoindre son équipe après leur libération. Une fois dehors ils participent à un trafic de drogue avec des Russes. De son côté, l'inspectrice Chun met tout en œuvre pour faire tomber les barons de la drogue.
Le film est sorti le , en Corée du Sud. Il est présenté en hors compétition, le , dans la catégorie « Séances de minuit » au festival de Cannes[2].
L'accueil est positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 2.9⁄5, et des critiques spectateurs à 3.8⁄5[3].
Pour Guillemette Odicino de Télérama, « il va encore falloir ajouter un nom à la longue liste des réalisateurs coréens qui font sensation : Byun Sung-hyun s'impose d'emblée comme une valeur sûre du thriller. Sans pitié est un bel exemple de retour à l'envoyeur. Ou comment, aujourd'hui, les Asiatiques se mettent à réaliser des polars d'après des films américains eux-mêmes inspirés en leur temps par l'Asie. Ainsi, Sans pitié surfe sur la trame des Infiltrés, de Martin Scorsese, remake du film hongkongais Infernal Affairs, mais en rajoute sur tous les plans, dans la construction comme dans la mise en scène violente et ultrastylisée. »[4]. Pour Mathieu Macheret du Monde, « le jeune réalisateur Byun Sung-hyun s'applique davantage à en mettre plein la vue qu'à soigner son scénario. […] Sans pitié déploie un récit à tiroirs qui ne cesse d'aller et de revenir dans le temps, pour révéler à chaque fois de nouvelles dimensions cachées dans le lien qui unit le mafieux et l'infiltré. Mais ces revirements et rebondissements en rafale manifestent plus un désir d'en mettre plein la vue qu'un souci de questionner l'ambiguïté de ses héros. »[5].