Santé Canada | |
Situation | |
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Création | 1993 |
Siège | Ottawa |
Langue | Français, anglais |
Organisation | |
Effectifs | 10 592[1] |
Ministre de la Santé | Mark Holland |
Site web | www.hc-sc.gc.ca |
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Santé Canada (en anglais : Health Canada) est un ministère du gouvernement du Canada qui est responsable d'aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé.
Le ministre actuel de la Santé est le libéral Mark Holland.
Le ministère est également responsable pour plusieurs agences fédérales reliées au domaine de la santé, telles l'Agence de la santé publique du Canada. Ces organisations assistent le gouvernement fédéral et les provinces avec la règlementation des activités pharmaceutiques et des activités du domaine de la santé publique. Elles collaborent aussi avec d'autres ministères fédéraux et provinciaux afin d'assurer l'application des règlements fédéraux concernant la sécurité des aliments, des produits de santé, des drogues fabriquées par les compagnies pharmaceutiques et des activités des facilités de recherche des produits pharmaceutiques.
Il faut cependant mentionner qu'au Canada, la santé est de juridiction provinciale : bien que Santé Canada soit un organisme influent dans tout le pays, ce sont les ministères provinciaux de la santé qui dirigent indépendamment les soins à la population (par exemple le ministère de la Santé et des Services sociaux au Québec). Les lois fédérales concernant la santé consistent principalement à assurer la règlementation de la fabrication des produits pharmaceutiques, la recherche pharmaceutique, la sécurité alimentaire et des biens de consommation qui ont un impact sur la santé publique.
En travaillant avec d'autres à promouvoir la confiance des Canadiens, Santé Canada vise à[2] :
Santé Canada comprend les directions générales et agences suivantes[3] :
La Direction des produits de santé commercialisés est également un organisme de Santé Canada.
Pendant la pandémie de Covid-19, Santé Canada a revu son processus d’approbation des médicaments en mettant en place des processus d’évaluation accélérés. À la suite de ce changement de procédure, seuls 8 % des demandes ne recevaient pas de réponse dans les 200 jours prescrits, contrairement à 33 % dans les 300 jours du système précédent[4].