Encadrée par Richard Anderson, elle prépare sa thèse sur la « Régulation de l'activine et de la neurotrophine du développement folliculaire humain et de la maturation des ovocytes bovins » pour ainsi expliquer la maturation des ovules et le développement des ovaires[4]. En 2007, elle décroche son doctorat en médecine, spécialement en gynécologie et obstétrique à la faculté de médecine de l'Université d'Édimbourg. En 2008, elle obtient un diplôme en échographie obstétricale du Collège royal des obstétriciens et gynécologues / Collège royal des radiologues[3].
De 2000 à 2004, elle enseigne à la faculté de médecine de l'université d'Édimbourg. Ensuite, elle travaille comme médecin spécialiste en obstétrique et gynécologie à l' infirmerie royale d'Édimbourg de 2004 à 2011.
De 2011 à 2013, Martins devient maîtresse de conférences cliniques en médecine de la reproduction à la University of Dundee School of Medicine (« faculté de médecine de l'université de Dundee ») de 2013 à 2019. Elle aussi gynécologue consultante à Ninewells Hospital (« hôpital Ninewells ») en Écosse.
En 2019, Martins participe à un documentaire de la BBC sur les problèmes de fertilité[5]. Elle prononce un discours sur les problèmes liées à la diminution du nombre de spermatozoïdes lors de l'événement BBC 100 Women à New Delhi, en Inde[6].
En 2021, Martins da Silva est devenue gynécologue consultante honoraire à la faculté de médecine de l'université de Dundee.
En plus de ses recherches sur les spermatozoïdes, elle s'intéresse à la fertilité, notamment à la congélation des ovules[7].
Martins da Silva coordonne une recherche sur l'infertilité masculine, la biologie du sperme et la découverte de médicaments[8], notamment au Royaume-Uni où elle dirige une clinique de recherche sur les études de sperme pour les couples touchés par une infertilité inexpliquée après un traitement de Fécondation in vitro[9]. Elle est, en outre, autrice de plusieurs articles scientifiques portant principalement sur la fertilité humaine[3].
Ses travaux sur l'infertilité masculine sont fondés l'incompréhension par du déficit de fertilité chez les hommes à la fin du XXe et au début du XXIe siècle[6]. En tant que gynécologue consultante spécialisée dans les problèmes de fertilité et la conception assistée, elle constate que les solutions proposées à ces problèmes ne sont pas satisfaisants, obligeant plutôt la partenaire féminine à subir des traitements de fertilité invasifs tels que la fécondation in vitro (FIV) et l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes au lieu de résoudre directement le problème de la faible fertilité masculine[10].
Alors, ses recherches s' accentuent sur le fonctionnement des spermatozoïdes, en particulier le canal calcique, et sur l'impact des choix de vie modernes sur la fonction des spermatozoïdes,[11].
Elle travaille alors sur le développement de médicaments visant à améliorer le nombre et la fonction des spermatozoïdes, obtenant un financement de la Fondation Bill & Melinda Gates[12],[13]. Martins da Silva contribue à créer un système de criblage à haut débit pour les médicaments potentiels, une approche ayant conduit à la découverte de deux composés capables d'améliorer la motilité des spermatozoïdes lors de tests au laboratoire.
Tardif, Madamidola, Brown et Frame, « Clinically relevant enhancement of human sperm motility using compounds with reported phosphodiesterase inhibitor activity », Human Reproduction, vol. 29, no 10, , p. 2123–2135 (PMID25124668, PMCID4481575, DOI10.1093/HUMREP/DEU196) Wikidata ()
Williams, Mansell, Alasmari et Brown, « Specific loss of CatSper function is sufficient to compromise fertilizing capacity of human spermatozoa », Human Reproduction, vol. 30, no 12, , p. 2737–46 (PMID26453676, PMCID4643530, DOI10.1093/HUMREP/DEV243) Wikidata ()
Brown, Publicover, Mansell et Lishko, « Depolarization of sperm membrane potential is a common feature of men with subfertility and is associated with low fertilization rate at IVF », Human Reproduction, vol. 31, no 6, , p. 1147–1157 (PMID27052499, PMCID4871192, DOI10.1093/HUMREP/DEW056) Wikidata ()
Martins Da Silva, Brown, Sutton et King, « Drug discovery for male subfertility using high-throughput screening: a new approach to an unsolved problem », Human Reproduction, vol. 32, no 5, , p. 974–984 (PMID28333338, PMCID5850465, DOI10.1093/HUMREP/DEX055) Wikidata ()
Martins Da Silva, « Male infertility and antioxidants: one small step for man, no giant leap for andrology? », Reproductive BioMedicine Online, vol. 39, no 6, , p. 879–883 (PMID31727498, DOI10.1016/J.RBMO.2019.08.008, lire en ligne) Wikidata ()
↑De Sousa, Martins Da Silva et Anderson, « Neurotrophin Signaling in Oocyte Survival and Developmental Competence: A Paradigm for Cellular Toti-Potency », Cloning and Stem Cells, vol. 6, no 4, , p. 375–385 (ISSN1536-2302, PMID15671666, DOI10.1089/clo.2004.6.375)
↑ a et b(en-GB) Graeme Ogston, « The doctor trying to solve male infertility », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
↑Rhiane Kirkby, « Buying Time: More Women are Relying on Egg Freezing to Preserve their Fertility, But How Effective is it Really? », Baby London, , p. 96 (lire en ligne)
↑(en) « Sarah Martins Da Silva », Discovery - the University of Dundee Research Portal (consulté le )
↑(en-GB) India Sturgis, « Spermageddon: Why the human race could be infertile in 50 years », The Telegraph, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Brown, Costello, Kelly et Ramalingam, « Complex CatSper-dependent and independent [Ca2+]i signalling in human spermatozoa induced by follicular fluid », Human Reproduction, vol. 32, no 10, , p. 1995–2006 (ISSN0268-1161, PMID28938737, PMCID5850303, DOI10.1093/humrep/dex269)