Les Saramaca, qui s'appellent eux-mêmes les Saamaka, sont un peuple bushinengué (noir-marron), descendant d'esclaves fugitifs d'ascendance africaine emmenés au Suriname pour travailler dans les plantations. Ils étaient anciennement appelés Bosnegers, littéralement nègres de la brousse, parfois traduit « Nègres de Bush »[1]. On considère que leur première fuite eut lieu en 1690. Une importante communauté Saramaca vit en Guyane.
Le saramaka, saramacca ou saamaka (ce dernier étant un autonyme) est une langue créole à base anglo-portugaise, parlé par les Saramaccas du Suriname mais qui comporte un important vocabulaire portugais, également considéré comme une langue de France car parlée en Guyane française. Grammaticalement, le saramaca est proche des langues nengee tongo, mais s'en différencie par une part importante de son vocabulaire d'origine portugaise (environ 40%).
↑Poutrin, « Panhuys (L. С van). The heathen religion of the Bush-Negroes in Dutch Guiana (Le fétichisme chez les Nègres Bush de la Guyane hollandaise). Comptes… », Journal de la société des américanistes, Persée, vol. 11, no 1, , p. 314–314 (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Iván Bazán Chacón, « La sentencia de la Corte Interamericana de Derechos Humanos en el caso del pueblo Saramaka vs. Surinam y el derecho de consulta a los pueblos indígenas », Revista de Investigación de la Universidad Norbert Wiener, vol. 2, no 1, , p. 41–61 (ISSN2663-7677, DOI10.37768/unw.rinv.02.01.003, lire en ligne, consulté le )