Plusieurs de ses poèmes ont été repris dans les chansons de la diva Fairouz, qu'il a qualifiée de « notre ambassadrice aux étoiles ». Il fut un grand ami du poète-compositeur Mansour Rahbani, qui a dit à propos de lui qu’il fut « le messager d’amour entre Fairouz et Assy Rahbani ». Il fut le réalisateur du magazine Yara.
Au cours de ses premières années, Akl était adhérent du Parti social nationaliste syrien (en arabe : الحزب السوري القومي الإجتماعي) dirigé par Antoun Saadé. Il est finalement expulsé par Saadé en raison de conflits idéologiques irréconciliables[6].
Akl adopta une doctrine autour du supposé caractère millénaire authentique du Liban. Son admiration pour l'histoire et la culture libanaises fut marquée par une forte opposition à une identité arabe du Liban. Il aurait déclaré : « Je me couperais la main droite juste pour ne pas être arabe ». En 1968, il déclara que la langue arabe littéraire disparaîtrait du Liban.
↑'Abd Allâh Na'mân, Naqadât 'âbir sabîl, Dâr Na'mân lil thaqafa, Jounieh (Liban), tome II, 2013, pages 37-50)
↑Les sources ne s'accordent pas sur la date de naissance. Les notices biographiques de la BNF et de la Bibliothèque du Congrès indiquent le 4 juillet 1912, ce qui correspond à l'âge couramment indiqué au moment de son décès (102 ans)[1]. Cependant, d'autres sources indiquent une naissance le 4 juillet 1911[2], voire plus tôt : lors d'un entretien avec l'historien Abdallah Naaman, à Zahlé, Said Akl exhibe une carte d'identité qui précise qu'il est né en 1908[3].
↑« Le poète libanais Saïd Akl est décédé », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Mordechai Nisan, The Conscience of Lebanon : A Political Biography of Etienne Sakr (Abu-Arz), Frank Cass, , 189 p. (ISBN978-0-7146-5392-1, lire en ligne)
Jean Durtal, Said Akl, un grand poète libanais, Nouvelles Éditions latines, 1970.
Plonka Arkadiusz, L’idée de langue libanaise d’après Sa‘īd ‘Aql, Paris, Geuthner, 2004 (ISBN2-7053-3739-3).
Le nationalisme linguistique au Liban autour de Sa‘īd ‘Aql et l’idée de langue libanaise dans la revue « Lebnaan » en nouvel alphabet, Plonka Arkadiusz, Arabica, 53 (4), 2006, p. 423–471.
(it) Akl Said, Yaara - Inno alla donna, Elie Kallas et Anna Montanari, Venise, Cafoscarina, 1997.