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Distinctions | Liste détaillée Doctorat honoris causa de l'université de Nantes () Prix Israël () Prix EMET pour l'Art, la Science et la Culture (en) () Membre honoraire de l'American Mathematical Society () |
Shmuel Agmon (hébreu : שמואל אגמון ; né le ) est un mathématicien israélien. Il est connu pour ses travaux sur l'analyse et les équations aux dérivées partielles.
Shmuel Agmon naît à Tel Aviv, fils de l'écrivain Nathan Agmon (en) et de Chaya Gutman. Il passe les premières années de sa vie à Nazareth. Membre du mouvement de jeunesse HaMahanot HaOlim (en), Agmon fait ses études secondaires au lycée hébraïque Rehaviah et rejoint juste après un projet Hakhshara (en) au kibboutz Na'an.
Il commence ses études de mathématiques à l'université hébraïque de Jérusalem en 1940 mais s'enrôle dans la brigade juive de l'armée britannique avant de terminer son diplôme. Il sert pendant quatre ans à Chypre, en Italie et en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale[1].
Après sa démobilisation, il terminé ses études de premier et second cycles à l'université hébraïque et va en France pour poursuivre ses études. Il obtient un doctorat de l'université de Paris en 1949, sous la direction de Szolem Mandelbrojt[2]. Il retourne à Jérusalem après avoir travaillé comme chercheur invité à l'université Rice de 1950 à 1952, puis est nommé professeur titulaire à l'université hébraïque en 1959.
Parmi les contributions d'Agmon à l'étude des équations aux dérivées partielles figure en bonne place la « méthode d'Agmon » pour prouver la décroissance exponentielle des fonctions propres pour les opérateurs elliptiques[3].
Agmon reçoit le prix Israël 1991 en mathématiques[4]. Il reçoit le prix EMET pour l'art, la science et la culture (en) 2007 « pour avoir ouvert de nouvelles voies dans l'étude des équations aux dérivées partielles elliptiques et de leur langage problématique et pour avoir fait avancer les connaissances du domaine, ainsi que pour sa contribution essentielle au développement de la théorie spectrale et de la théorie des distributions des opérateurs de Schrödinger[5]. » Il est également lauréat du prix Weizmann et du prix Rothschild[5]. En 2012, il devient membre de l'American Mathematical Society[6].