Seconde expédition de Chōshū

Seconde expédition de Chōshū
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Carte des opérations de la seconde expédition de Chōshū, par Sakamoto Ryoma.
Informations générales
Date 7 juin 1866
Lieu Ouest du Japon
Issue Défaite décisive du shogunat
Belligérants
Domaine de Chōshū Shogunat Tokugawa
domaine d'Aizu
domaine de Fukuyama
domaine de Hamada
domaine d'Higo
domaine de Hikone
domaine d'Iyo-Matsuyama
domaine de Karatsu
domaine de Kishū
domaine de Kokura
domaine de Kurume
domaine de Kuwana
domaine d'Ōgaki
domaine de Nakatsu
domaine de Takada
domaine de Yanagawa
Forces en présence
3,500-4,000 100,000-150,000
Pertes
261 inconnues

La seconde expédition de Chōshū (japonais : 第二次長州征討), aussi appelée Guerre d'été[1], est une expédition punitive menée par le shogunat Tokugawa contre le domaine de Chōshū. Elle fait suite à la première expédition de Chōshū de 1864.

La seconde expédition de Chōshū est annoncée le [2]. Les opérations commencent le avec le bombardement de Suō-Ōshima, préfecture de Yamaguchi, par la marine du bakufu.

L'expédition se termine par un désastre militaire pour les troupes du shogunat, car les forces de Chōshū sont modernes et organisées efficacement. Par contre, l'armée du shogunat est composée de forces féodales archaïques du bakufu et de nombreux domaines voisins, avec seulement de petits éléments d'unités modernisées[3]. De nombreux domaines n'engagent que peu de forces, et plusieurs refusent les ordres du shogunat d'attaquer d'emblée, notamment Satsuma qui, à ce moment, a conclu une alliance avec Chōshū.

Tokugawa Yoshinobu, le nouveau shogun, réussit à négocier un cessez-le-feu après la mort de l'ancien shogun, Tokugawa Iemochi, mais la défaite affaiblit irrémédiablement le prestige du shogunat[3]. Les prouesses militaires Tokugawa se révèlent être un tigre de papier, et il devient évident que le shogunat ne peut plus imposer sa volonté aux domaines. La désastreuse campagne est souvent considérée comme ayant scellé le sort du shogunat Tokugawa.

La défaite incite le bakufu à faire de nombreuses réformes visant à moderniser son administration et son armée. Ashitake, le jeune frère de Yoshinobu, est envoyé à l'Exposition universelle de 1867 à Paris, les habits occidentaux remplacent les robes japonaises à la cour shogunale, et la collaboration avec les Français est renforcée, menant à la mission militaire française au Japon (1867-1868)[3].

Notes et références

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  1. Conrad Totman, The Collapse of the Tokugawa Bakufu, 1862-1868, 1980, p. 227.
  2. Meron Medzini, French Policy in Japan during the Closing Years of the Tokugawa Regime, p. 86. sur Google Livres.
  3. a b et c Marius B. Jansen, 2000, The Emergence of Meiji Japan, p. 187. sur Google Livres.

Bibliographie

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Articles connexes

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