Il fait son apprentissage auprès de Daidō Moriyama dans un atelier photographique indépendant en 1976[3],[4],[2].
Kurata remporte le cinquième prix Kimura Ihei en 1980 pour son premier album, Flash Up. Pour les photographies en noir et blanc, Kurata emploie un éclair et un appareil de format moyen résultant en un portrait détaillé d'un monde de bōsōzoku, gangsters, strip-teaseuses, travestis etc. : comme le remarquent Parr et Badger, ce sont des thèmes anciens; mais dans son « très poli et détaillé » travail, Kurata a un « instinct infaillible pour les images qui suggèrent des histoires »[5]. Photo Cabaret et 80's Family continuent dans cette direction. Ce travail japonais de Kurata se retrouve plus dans un volume tardif, Japan.
Kurata remporte le « prix annuel » de l'édition 1992 du prix de la Société de photographie du Japon. Un long séjour en Mongolie en 1994 donne naissance à l'album Toransu Ajia qui poursuit le travail en couleur du continent asiatique commencé avec Dai-Ajia.
En 1999, l'album Japan vaut à Kurata de remporter le Kodansha Publishing Culture Award (講談社出版文化賞?) pour une œuvre photographique[6].
(en) Martin Parr et Gerry Badger, The Photobook-1, Londres, Phaidon, 2004, (ISBN0-7148-4285-0).
(ja) 36フォトグラファーズ:木村伊兵衛写真賞の30年 (Sanjūroku fotogurafāzu: Kimura Ihei Shashinshō no sanjūnen?) (36 photographes : 30 années du prix Ihei Kimura), Tokyo, Asahi shinbun, 2005, (ISBN4-02-272303-3).
(ja) 写真集を読む:ベスト338完全ガイド (Shashinshū o yomu: Besuto 338 kanzen gaido?) (Reading photobooks: A complete guide to the best 338), Tokyo, Metarōgu, 1997, (ISBN4-8398-2010-4), p. 172.