1880 : suppression des sous-préfets de Saint-Denis et Sceaux[réf. nécessaire] ; les arrondissements continuent d'exister mais sont directement placés sous l'autorité du préfet de la Seine
1964 (loi du ) : la suppression des départements de la Seine et de Seine-et-Oise est programmée. Implicitement, l'arrondissement de Sceaux disparaît complètement. Celui de Saint-Denis se voit modifié et intégré à la Seine-Saint-Denis.
1965 (décret du ) : les chefs-lieux des nouveaux départements sont désignés, créant de ce fait les arrondissements de Bobigny, Créteil et Nanterre.
Recréer des départements d'un poids démographique du même ordre que les autres départements français, alors que la Seine pesait pour plus de 15% de la population française.
Imposer le district de la région de Paris (institué en 1961, le district regroupe Paris et la Seine, la Seine-et-Oise et la Seine-et-Marne) en démembrant la Seine pour éviter l'émergence d'un contre-pouvoir trop important dans la Ve République naissante.
Rétablir une solidarité à l'échelle régionale et en particulier une solidarité à l'égard du territoire qui a été le plus délaissé dans l'histoire urbaine, sociale et politique du XIXe et du XXe siècle, le département de Seine-et-Oise.[réf. nécessaire]
Cantonner l'influence du PCF à un seul territoire, la Seine-Saint-Denis, et éviter que le PCF, à la faveur d'une alliance avec la SFIO, reprenne les rênes du Grand Paris, donc du département de la Seine[10].
Ses 81 communes sont réparties entre quatre départements, comme suit :
Malgré la disparition du département de la Seine, ces circonscriptions administratives (arrondissement départemental, commune, arrondissements municipaux) existent encore aujourd'hui et ont toujours le même ressort géographique.
↑« L'Assemblée nationale décrète ce qui suit : « […] 6° Que Paris seul est établi en département avec trois lieues de rayon à partir du parvis Notre-Dame » - Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série (1787 à 1799), t. XI, p. 180.
↑« L'Assemblée nationale décrète : Que le département de Paris aura environ trois lieues de rayon, excepté depuis Meudon jusqu'au-dessous de Saint-Cloud, où il suivra les murs du parc [du château] de Meudon, et par une ligne qui, embrassant Clamart et Les Moulineaux, ira finir au pont de Sèvres, d'où le milieu de la rivière servira de limite, les deux ponts de Sèvres et de pont de Saint-Cloud réservés néanmoins en entier au département de Paris ; qu'au-dessous de Saint-Cloud, les limites s'élèveront au nord-ouest jusque vis-à-vis le village des carrières de Saint-Denis, à partir duquel le milieu de la rivière bornera le département, en remontant jusqu'au territoire de la paroisse d'Épinay ; que depuis ce point, le rayon aura trois lieues jusqu'au coude de la Marne à Champigny ; qu'il aura trois lieues et demie (environ 14 km) depuis le coude de la Marne jusqu'à Bonneuil ; et que depuis Bonneuil jusqu'au-dessus du Plessis-Piquet, le rayon de trois lieues, à partir du parvis Notre-Dame, servira de règle, conformément au décret de l'Assemblée, qui a décidé que ce rayon s'étendrait à trois lieues au plus ; enfin, que depuis les bornes du Plessis-Piquet, une ligne tirée jusqu'aux murs du parc [du château] de Meudon, clora le département », Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série (1787 à 1799), t. XI, p. 236.
↑«L'Assemblée nationale décrète, d'après l'avis du comité de constitution, que le département de Paris est divisé en trois districts; l'un est formé par la ville de Paris, un autre à Saint-Denis et le troisième à Bourg-la-Reine; que ces deux derniers sont purement administratifs; de sorte que tous les établissements de judicature seront fixés à Paris», Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série (1787 à 1799), t.XI, p. 539).
↑La Constitution du 5 fructidor an III indique, dans son article 3 du Titre premier intitulé « Division du territoire », la liste des 89 départements. Parmi eux figure « la Seine ».
↑« Ordonnance du Roi du 1er mars 1829, portant que le Chef-lieu de la Justice de paix du canton de Nanterre département de la Seine, sera transféré à Courbevoie, commune du même canton », Bulletin des lois du royaume de France, t. 10, no 280, , p. 107-108 (lire en ligne).
↑« Loi du 13 avril 1893 augmentant le nombre de circonscriptions cantonales des arrondissements de Sceaux et de Saint-Denis (Seine) », Journal officiel, vol. 1893, no 101, , p. 1 (lire en ligne).
↑« Loi du 14 avril 1908, distrayant les communes de Colombes et de Bois-Colombes (Seine) du canton de Courbevoie pour former un nouveau canton ayant Colombes pour chef-lieu », Journal officiel de la République française, vol. 1908, no 105, , p. 2651 (lire en ligne).
↑ a et bExposés par le chercheur CNRS Emmanuel Bellanger dans le film documentaire en ligne, réalisé à l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" paru aux Éditions de l'Atelier en 2014.