Semillac

Semillac
Semillac
La mairie de Semillac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Charles Pain
2020-2026
Code postal 17150
Code commune 17423
Démographie
Gentilé Semillacais
Population
municipale
71 hab. (2021 en évolution de +4,41 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 48″ nord, 0° 35′ 39″ ouest
Altitude Min. 48 m
Max. 98 m
Superficie 2,47 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Semillac
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Semillac
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Semillac

Semillac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Semillacais et les Semillacaises[1].

Géographie

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Semillac
Consac
Semoussac Semillac Saint-Dizant-du-Bois
Saint-Martial-de-Mirambeau

Hydrographie

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Semillac est traversée par un cours d'eau, le Tord.

Au , Semillac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3] et hors attraction des villes[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), forêts (22,2 %), cultures permanentes (0,6 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Semillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[9],[7].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Semillac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[10].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 41 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 40 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[7].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].

La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 1]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et à ingérer des comprimés d’iode stable[Note 2],[14],[15].

L'origine du nom de la commune provient de l'anthroponyme gallo-romain Similius, et du suffixe de possession -acum.

Administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1981 2008 Maurice Dupont    
2008 en cours Charles Pain[16] DVD[17] Retraité agriculture
Les données manquantes sont à compléter.

À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 71 habitants[Note 3], en évolution de +4,41 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
213178170154176161176170161
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1541261311191281231219494
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
859210011685105827266
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
685445635352626368
2017 2021 - - - - - - -
7271-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Église Saint-Didier

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L'église paroissiale Saint-Didier date initialement du XIIe siècle et a été remaniée les siècles suivants.

Cette église orientée, de plan rectangulaire, possède une nef unique et un chevet droit. Elle est transformée à plusieurs reprises, notamment en 1895. En 1864, l'abbé Rainguet la décrit comme très délabrée[réf. nécessaire].

Si la façade est romane, avec ses trois portails et ses arcatures, de même que les fenêtres de la nef à cintre monolithique, le chevet est du XIVe siècle avec son fenestrage en pierre comprenant les vitraux de saint Didier et saint Pierre.

Les arcatures décorant la nef comportent des tronçons de colonnes de l'ancien chevet réutilisées. Leur forme est galbée et leurs chapiteaux et tailloirs ornés de zigzag, d'oves et d'enlacements, sont volumineux.

Le cimetière est encore situé autour de l'église. Sa croix de pierre, composée d'une colonnette romane sur un socle carré, porte l'inscription "Maria" qui rappelle l'autre vocable de la paroisse, Notre-Dame.[réf. nécessaire]

Trois chapiteaux d'époque romane et du XVIe siècle complètent une double arcature gothique sur le mur nord de la nef[22]. Ils sont de pierre calcaire et d'une hauteur de 0,50 m. L'un représente un personnage en toge, décapité; un autre est de type ionique; un troisième, enfin, est décoré de feuillage et de rosaces; ils auraient été retrouvés enterrés devant l'église, et sont probablement des éléments d'ornementations anciennes. Ils ont été présentés à l'inventaire des monuments historiques en 1997[22].

L'église renferme aussi un tableau "La crucifixion" du XVIIIe siècle, inventorié aux monuments historiques en 1989[22].

La cloche en bronze date de 1677. L'église a été restaurée en 1994[22].

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  2. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  3. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Semillac », sur Géorisques (consulté le ).
  8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  9. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  11. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  12. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Semillac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  14. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  16. élection annulée par le TA de Poitiers; Mr Pain est réélu le 16 juillet 2008.
  17. « Résultats des élections législatives 2022 à Semillac 17150 », sur lemonde.fr (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. a b c et d Panneau d'information devant l'église