La localité est desservie par la ligne d'autocars no 4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
La Bresleest un fleuve côtier d'une longueur de 68 km, qui prend sa source dans la commune de Abancourt, à 180 mètres d'altitude, et se jette dans la Manche au Tréport, après avoir traversé 30 communes[6].
Le Liger, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Lafresguimont-Saint-Martin et se jette dans la Bresle sur la commune, après avoir traversé huit communes[7].
Divers plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la Grange (1,3 ha), le plan d'eau 1 de la commune de Senarpont (2,6 ha), le plan d'eau 2 de la commune de Nesle-l'Hôpital, d'une superficie totale de 9 ha (2 ha sur la commune), le plan d'eau 2 de la commune de Senarpont (5,1 ha), le plan d'eau 3 de la commune de Nesle-l'Hôpital, d'une superficie totale de 1,5 ha (0,7 ha sur la commune), le plan d'eau 3 de la commune de Senarpont (5,3 ha), le plan d'eau 4 de la commune de Senarpont (3,7 ha), le plan d'eau 5 de la commune de Senarpont (1,4 ha), le plan d'eau 6 de la commune de Senarpont (15,9 ha) et les Marais (2,6 ha)[Carte 1],[8].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vallée de la Bresle ». Ce document de planification concerne un territoire de 748 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Bresle. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement, de gestion et de valorisation du bassin de la Bresle[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 824 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Au , Senarpont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (39,7 %), prairies (24,7 %), forêts (20,4 %), eaux continentales[Note 2] (9,3 %), zones urbanisées (5,9 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Daté de 734, Somardus Pons est relevé par François César Louandre dans sa Topographie du Ponthieu. En 1115, Ch. d'Étienne d'Aumale cite Sinardi Pons. L'Histoire ecclésiastique d'Abbeville nous procure Senerpont en 1125. Le cartulaire de Selincourt donne la forme actuelle de Senarpont à partir de 1147[21],[22].
En octobre 1463, le roi Louis XI (1423-1461-1483), après avoir racheté les villes de la Somme à Philippe le Bon, octroya par lettres patentes à Senarpont des droits à deux foires annuelles[23]. Il fut trouvé par ce moyen un frein nécessaire à l'attraction considérable des capitaux sonnants et trébuchants vers les foires d'Anvers et de Bruges.
Longtemps possession de la Maison de Monchy, la seigneurie de Senarpont comportait un château fort, qui fut vendu en 1785 et restauré après 1805, avant d'être incendié en 1889.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département. Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[26],[27]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[28], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [29].
Au , Région de Oisemont, Sud-Ouest amiénois et Contynois forment la nouvelle communauté de communes Somme Sud Ouest (CCSSO) dont le siège est à Poix de Picardie[30].
À la suite du décès du maire élu en 2014, Patrick Bèle, survenu en , des élections municipales partielles sont organisées les 18 et éventuellement , afin de compléter le conseil municipal, qui a élu la nouvelle maire, Béatrice Delhomelle[31],[32]. Celle-ci a fait part de sa décision de ne pas briguer sa rééelection lors des élections municipales de 2020[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2021, la commune comptait 628 habitants[Note 3], en évolution de −5,42 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le bureau de poste, fermé dans les années 2000, est remplacé en 2019 par un relais postal habilité a réaliser les opérations courantes et exploité par la fleuriste du village[45].
Restes de l'ancien château de Senarpont, inscrits aux Monuments historiques depuis un arrêté du 15 juin 1926[46]. Ce château fort, reconstruit à la fin du XVe siècle par Edmond Ierde Monchy, seigneur de Senarpont, resta dans sa descendance jusqu'à Charles Henri Othon, prince de Nassau-Siegen[47], qui le vendit en 1785 à Alexandre Marie Léon Dary, mestre de camp d'infanterie, seigneur d'Ernemont et du Vallalet[48]. Le fils de celui-ci, Alexandre Pierre Dary de Senarpont, maire de Senarpont, fit restaurer le château dans les premières années du XIXe siècle. Le château de Senarpont brûla accidentellement le 24 décembre 1889[49]. Au début du XXe siècle, ses ruines furent abattues et une grande demeure de style néo-normand fut reconstruite à leur emplacement (propriété privée).
Monument aux morts.
L'arbre à loques de saint Claude, censé guérir fièvres et maladies de peau. Une épidémie de peste, au XVe siècle, se serait arrêtée à l'endroit précis où existait une petite chapelle dédiée à saint Claude.
François-Hyacinthe-Guy Dusevel (1796-1881), natif de Doullens, avocat, avoué, archéologue, publiciste, historien régional, inspecteur des monuments du département de la Somme, fondateur de la "Société des Antiquaires de Picardie", officier de l'Instruction publique, auteur de nombre de publications régionales, décédé à Senarpont chez son petit-fils Eugène-Alphonse DUSEVEL, propriétaire au dit Senarpont.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ordonnance royale établissant deux foires annuelles à Sénarpont, inComte Emmanuel de Pastoret, Ordonnances des Rois de France de la Troisième race, recueillies par ordre chronologique, vol. 16 : contenant les Ordonnances rendues dans le mois de juin 1463 jusqu'au mois de juin 1467, Paris, Imprimerie royale, , 1016 p. (lire en ligne), p. 98-99.
↑« Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme », Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no 200, , p. 321 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑« Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
↑« Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
↑Delphine Richard, Courrier picard, 11 janvier 2017, édition Picardie maritime, p. 16.
↑Alice Labrousse, « Senarpont : De nouvelles élections auront lieu en septembre », Le Réveil de Neufchâtel, no 3462, , p. 31.
↑Patrick Piérard, « La traversée du village divise : L'aménagement de la traversée de la commune est un véritable serpent de mer qui donne lieu à des imbroglios administratifs. », Le Courrier picard, édition Selle, Bresle, Noye, (lire en ligne)« (...) La proposition a entraîné un affrontement étonnant entre deux élus de la commune concernée. Le maire, Daniel Denis, qui siégeait au premier rang de l'assistance a tenté de répondre aux interrogations de Patrick Bèle, son rival malheureux lors des dernières municipales, qui se trouvait en compagnie des autres représentants sénarpontais ».
↑« L'installation du nouveau maire a eu lieu à Sénarpont : Une semaine après la fin du second tour des municipales, la nouvelle équipe en place a désigné le maire et deux adjoints », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )« Sans surprise, David Blondin, commerçant de 30 ans à la tête de la liste « Un nouveau Souffle pour Senarpont », a été officiellement élu maire à 14 voix et 1 nul ».
↑« Une septième classe à l'école », Courrier picard, , p. 14.
↑Patrick Piérard, « Un relais postal parmi les fleurs à Senarpont : Il est désormais possible d'envoyer et recevoir son courrier et ses colis chez la fleuriste », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑P.-L. Limichin, Le canton d'Oisemont in Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, tome 3, Amiens & Paris, Yvert & Picard, , 721 p. (lire en ligne), p. 164-172.
↑Auguste Janvier, Le Canton d'Oisemont in La Picardie Historique et monumentale, tome 1, arrondissement d'Amiens, Amiens & Paris, Yvert & Picard, (lire en ligne), p. 426 à 431.
↑André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 101-102 (ASINB000WR15W8).