Dès le Ve siècle, on n'étudie plus les œuvres de l'Antiquité dans leur totalité mais sous forme d'excerpta[1] (morceaux choisis). Certains de ces morceaux deviennent si succincts qu'ils se ramènent à des proverbia ou des sententiae (sentences)[2]. On recueille alors ces sentences dans des ouvrages, comme le Liber de moribus prêté à Sénèque ou les Distica Catonis attribués à Caton l'Ancien.
Ces recueils de sentences servaient non seulement pour la morale (très utilisée par les théologiens) mais aussi d'arguments pour les discours (notion d'exemplum).