La commune de Septeuil se trouve à environ 14 kilomètres au sud de Mantes-la-Jolie et environ 16 kilomètres au nord de Houdan dans la vallée du ru de Flexanville au point de confluence avec la Vaucouleurs. Le bourg est construit au creux de la vallée, entre 60 et 70 mètres d'altitude, le territoire communal débordant au sud-est et au sud-ouest sur le plateau agricole du Mantois à 120-140 mètres d'altitude.
Le territoire est très majoritairement (84 %) rural et boisé à environ 25 %, essentiellement en fond de vallée. L'habitat, concentré dans le bourg est principalement constitué d'habitations individuelles.
Les limites communales de Septeuil et celles de ses communes adjacentes.
Septeuil se trouve au carrefour des routes départementales D 11 et D 983. La première orientée est-ouest la relie à Thoiry à l'est et à Bréval à l'ouest, tandis que la seconde, orientée nord-sud et axe principal de la circulation la relie à Mantes-la-Jolie au nord et à Houdan au sud. La RD 983 a été déviée il y a quelques années pour éviter le centre-ville encombré de Septeuil.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Magnanville à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Septeuil est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Septeuil[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Un sanctuaire de sources (nymphée) d'époque gallo-romaine (Ier siècle apr. J.-C.) a été découvert à Septeuil en 1984. Des éléments de construction gallo-romains ont été mis au jour lors des travaux de réalisation d’une déviation routière (RD 983), à l’emplacement d’un ancien bras de la Vaucouleurs[18]. Il est lié au culte de l'eau. Il a été remplacé au IVe siècle par un sanctuaire dédié au dieu Mithra.
Une ancienne abbaye bénédictine a été fondée par Philippe Auguste, l'abbaye Saint-Corentin-lès-Mantes en 1201 ; elle a disparu à la Révolution pour laisser place à un château construit au XIXe siècle[19]. Dans cette abbaye était enterrée Agnès de Méranie troisième épouse du roi Philippe II de France. Aujourd'hui, et depuis 2005, le château est scindé en deux parties : une maison de retraite et un accueil médical spécialisé.
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 2 272 habitants[Note 4], en évolution de −2,95 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 143 hommes pour 1 200 femmes, soit un taux de 51,22 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
2,8
6,7
75-89 ans
9,8
17,3
60-74 ans
17,6
21,5
45-59 ans
19,1
18,0
30-44 ans
20,0
13,7
15-29 ans
13,7
22,1
0-14 ans
17,0
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[30]
La dictée des bourses nationales, de 1931, a été tirée d'un texte de Georges Duhamel : La petite patrie. Nous passions à Septeuil des vacances qui, d'aventure pouvaient durer[31]...
COMi7, comité des fêtes de Septeuil, créé en 2010, compte aujourd’hui plus de 25 membres. Chaque année, l'association organise une dizaine d’évènements dans le village : boom ado, spectacle de Noël, chasse aux œufs de Pâques, rallye auto, kermesse rurale, loto et foire-à-tout, et en octobre de grandes soirées spectacles comme la soirée tahitienne en 2001.
Joseph Germiot, homme politique né le à Septeuil (Seine-et-Oise) et décédé à une date inconnue.
La famille paternelle de l'écrivain Georges Duhamel (fils de Pierre-Émile Duhamel né à Septeuil en 1849 et enterré dans le caveau familial en 1928[32]) est originaire de Septeuil, où enfant ce dernier réside durant les vacances et décrira plus tard son attachement à cette « terre d'Île-de-France[33] ».
Raoul Henri Clément Auguste Antoine Marquis, dit Henry de Graffigny (1863-1934), polygraphe, a passé la fin de sa vie à Septeuil, où il est mort.
Antoine Chintreuil (1814-1873), peintre paysagiste, a passé ses derniers jours et est enterré à Septeuil. Son disciple, Jean-Alfred Desbrosses (1835-1906), peintre, est enterré dans le même tombeau.
Le comédien du cinéma muet Séverin-Mars (1873-1921) qui repose dans le petit cimetière de Septeuil.
Max Decugis (1882-1978), champion olympique de tennis en double mixte en 1908, qui fut ensuite exploitant agricole à Septeuil.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Septeuil comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Manuel Général de l'Instruction publique, Sujet de Composition. "la petite Patrie" Georges Duhamel, préface à une géographie cordiale de l'Europe. 21 février 31 (1931), p. 82.
↑Georges Duhamel (1884-1966) : exposition rétrospective. Les Amis de l'Abbaye de Créteil, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, 1984, p. 9.