Shirazeh Houshiary

Shirazeh Houshiary
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
ChirazVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
Mouvement
Représentée par
Lisson Gallery, Lehmann Maupin Gallery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web
Les nouveaux vitraux de l'église anglicane St Martin-in-the-Fields par Shirazeh Houshiary

Shirazeh Houshiary, née à Chiraz le , est une peintre et sculptrice iranienne, imprégnée de mystique soufie.

Shirazey Houshiary a quitté l'Iran à 19 ans, en 1974, pour prolonger ses études artistiques en Grande-Bretagne. Elle étudie à la Chelsea College of Art and Design[1] de 1976 à 1979, puis au Cardiff School of Art & Design de 1979 à 1980[2]. Depuis, elle s'est installée à Londres[2].

Elle est associée à une génération d'artistes comprenant notamment Richard Deacon et Anish Kapoor, mais son travail se distingue par une influence de la culture perse, tout en partageant avec Anish Kapoor une préoccupation spirituelle. Son approche se fonde sur la doctrine mystique soufie et sur le poète et mystique du XIIIe siècle Djalâl ad-Dîn Rûmî[1],[3].

Elle est nommée en 1994 pour le Prix Turner. En 2008, elle participe, avec son mari, l'architecte et designer Pip Horne, à la rénovation de l'église anglicane St Martin-in-the-Fields à Londres, et plus particulièrement à la grande verrière Est, un vitrail brisé par les bombes de la Seconde Guerre mondiale, pour lequel sa conception, très simple, de verre dépoli et d'acier, est retenue. L'évêque anglican Nicholas Holtam souligne qu'à son sens : « Le fait que nous nous trouvons maintenant devant un vitrail conçu par une artiste, femme iranienne, du début du 21e siècle, est vraiment important »[4]. Ses œuvres sont aujourd'hui parties prenantes de nombreuses collections publiques et privées, dont le Museum of Modern Art (MoMA) de New York et la Collection Tate Britain à Londres.

Notes et références

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Références

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  1. a et b Bost 1995, Le Monde.
  2. a et b Balafrej 2013, p. 2047.
  3. Dea K., « Shirazh Houshiary », sur Widewalls, (consulté le )
  4. Geldard 2008, The Guardian.

Bibliographie

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  • Bernadette Bost, « L'art mystique de Shirazeh Houshiary au Magasin de Grenoble », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • (en) Anne B. Morgan, « From Form to Formlessness : A Conversation with Shirazeh Houshiary », Sculpture (magazine), vol. 19, no 6,‎ , p. 24-29.
  • (en) Jonathan Jones, « Shirazeh Houshiary », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  • (en) Richard Cork, NewSpirit, New Sculpture, New Money : Art in the 1980s, Yale University Press, , 493 p. (lire en ligne), « Shirazeh Houshiary », p. 116-119.
  • (en) Rebecca Geldard, « A new window on St Martin's past », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  • Lamia Balafrej, « Houshiary, Shirazey [Shiraz 1955] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 2047-2048.

Webographie

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