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Une sialocèle est une collection de salive encapsulée dans les tissus mous à la suite d'une rupture ou d'un traumatisme des canaux salivaires ou des glandes salivaires elles-mêmes. Cette accumulation de salive crée une poche, ou cavité, qui peut causer une gêne et parfois une infection si elle n'est pas traitée.
Traumatisme : blessure directe à une glande salivaire ou à ses canaux, par exemple lors d’une intervention chirurgicale dans la région de la tête ou du cou, ou à la suite d’un coup violent.
Chirurgie : elle peut survenir après une intervention chirurgicale comme une parotidectomie partielle (exérèse partielle de la glande parotide).
Infection : une infection des glandes salivaires (sialadénite) peut parfois provoquer une sialocèle en raison de l’inflammation et de la rupture des canaux salivaires.
Obstruction : obstruction d’un canal salivaire par un calcul salivaire (sialolithe), entraînant une fuite de salive dans les tissus environnants.
Masse fluctuante : présence d’une masse douce, souvent indolore, sous la peau dans la région de la glande salivaire (souvent la parotide).
Douleur : bien que la douleur ne soit pas toujours présente, une sialocèle peut devenir douloureuse si elle s’infecte ou si elle exerce une pression sur les structures voisines.
Diminution de la sécrétion salivaire : si une glande salivaire est impliquée, la production de salive peut être réduite, entraînant une bouche sèche.
Écoulement : dans certains cas, une sialocèle peut se rompre spontanément, laissant s’écouler de la salive dans la bouche ou à travers la peau.
Le diagnostic d’une sialocèle est souvent clinique, basé sur la localisation et l’histoire du traumatisme. Les examens complémentaires peuvent inclure :
Échographie : pour visualiser la collection de liquide.
IRM ou scanner : pour une meilleure évaluation anatomique de la glande salivaire et des tissus environnants.
Aspiration : la sialocèle peut être drainée par ponction avec une aiguille sous contrôle échographique.
Compression : des bandages compressifs peuvent aider à empêcher la récidive.
Injection de botox : dans certains cas, une injection de toxine botulique peut réduire la production de salive par la glande affectée.
Chirurgie : si les traitements moins invasifs échouent, une intervention chirurgicale pour réparer le canal salivaire ou retirer une partie de la glande peut être nécessaire.
En cas d'infection ou d'inflammation secondaire, des antibiotiques peuvent être prescrits pour éviter des complications.