Siemens Energy AG | |
Création | 1er avril, 2020 |
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Forme juridique | Aktiengesellschaft |
Action | Bourse de Francfort (ENR)[1],[2] |
Siège social | Munich Allemagne |
Direction | Christian Bruch (PDG) |
Actionnaires | Siemens AG (17,11 %) Siemens Pension Trust EV (9,87 %) |
Activité | Technologie de l'énergie (en) |
Filiales | Siemens Gamesa |
Effectif | 83 500 (exercice du 01.10.2012 au 30.09.2013) |
Site web | www.siemens-energy.com |
Fonds propres | 8,5 G€ ()[3] |
Chiffre d'affaires | 26,6 milliards d'euros (exercice du 01.10.2012 au 30.09.2013) |
Bilan comptable | 47,9 G€ ()[3] |
Résultat net | −4,5 G€ ()[3] |
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Siemens Energy (prononcé : /ˈziːmɛns ˈenədʒi/) est une multinationale allemande spécialisée dans la fabrication de centrales électriques notamment thermiques mais également renouvelable via sa participation dans Siemens Gamesa. Elle est indépendante de son ancienne société mère Siemens AG (qui en détient 17,11 %), depuis une scission progressive depuis 2020.
Elle est également présente dans la fabrication d'éléments présent pour le transport d’énergie ou encore pour l'exploitation, la transformation et le transport du pétrole et du gaz.
Le , Siemens Energy est fondé en tant qu'une des quatre grandes divisions de Siemens. Au cours de l’exercice 2013, Siemens Energy a réalisé un chiffre d’affaires de 26,6 milliards d'euros environ avec des effectifs de 83 500 employés.
Fin , Siemens annonce la scission de sa division Energy dans une introduction en bourse d'une participation de 55 % qui a une valeur de l'ordre de 17 milliards d'euros. Au moment de cette scission, la filiale compte 91 000 employés. Siemens annonce qu'il souhaite à terme ne garder qu'une participation de 25 %[4].
En février 2021, Siemens Energy annonce la suppression à l'horizon 2025 de 7 800 postes, dont 3 000 situés en Allemagne et 1 700 aux Etats-Unis, principalement liées à ces turbines à combustion[5].
En 2022, Siemens Energy annonce l'acquisition de la participation de 37 % qu'il ne détient pas dans Siemens Gamesa pour 4,05 milliards d'euros[6].
En juin 2023, la branche éoliennes du géant allemand fait chuter Siemens Energy en bourse de près de 40 % en une séance, d'important problèmes techniques sur le parc terrestre inquiétant les investisseurs. Cette chute fait suite à la publication d’un communiqué dans lequel le groupe installé Munich fait état d’un « taux de défaillance significativement accru » de composants d’éoliennes[7].
Début août 2023, l’entreprise affiche un déficit net de 2,9 milliards d’euros. La division, spécialisée dans les éoliennes, est alors responsable d’une perte majeure révélée lors de la publication des résultats du troisième trimestre de son exercice décalé. En dépit du fait que ses commandes ont plus que doublé (7,4 milliards d’euros au 30 juin contre 3,5 milliards un an plus tôt), Gamesa affiche une baisse de 12 % de ses revenus à 2 milliards d’euros. L’excédent brut d'exploitation (Ebitda) avant éléments exceptionnels de ce pôle est en perte de 2,55 milliards d’euros, dont 1,6 milliard est relié aux problèmes des éoliennes, ce qui affecte fortement les résultats de Siemens Energy[8].
En novembre 2023, le gouvernement fédéral allemand accorde à Siemens Energy une garantie de 7,5 milliards d'euros dans le cadre d'un plan de sauvetage de 15 milliards d'euros de garanties bancaires, financé par l'État fédéral, des banques privées ainsi que par la vente par Siemens de parts dans une coentreprise formée en Inde. La société mère Siemens AG couvrira une garantie de 1 milliard d'euros[9].
Siemens Energy Sector est constitué de cinq divisions[10],[11].
Entité | Part |
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Siemens AG | 17,11 % |
Siemens Pension Trust EV | 9,97 % |
UBS Asset Management UK Ltd. | 3,34 % |
DWS Investment GmbH | 3,06 % |
Famille Siemens | 3 % |
JPMorgan Investment Management Inc. | 1,6 % |
Amundi Asset Management SA | 0,49 % |
Niche Asset Management Ltd. | 0,16 % |
AG2R La Mondiale Gestion d'Actifs SA | 0,13 % |
En mai 2024 et à un mois des élections européennes, le « patron » de Siemens ainsi que ceux d'une trentaine d'entreprises allemandes, signent une tribune contre l'extrême-droite, représentée par le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) dont les intentions de vote montent dans les sondages. Selon Christian Bruch, PDG de Siemens Energy, « l'isolement, l'extrémisme et la xénophobie sont un poison pour les exportations allemandes et pour l'emploi ici en Allemagne ». Les entreprises signataires entendent également organiser des ateliers, des réunions publiques et des forums en interne[13].