Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![3].
Le nom de la localité est attesté dès le XIe siècle sous la forme Silans[8], Cilias au XIIe siècle, Cilans, puis Sillans en 1477[9].
Frédéric Mistral écrit Silan en occitanprovençal[10], il considérait le nom de Silan comme un nom romain Silanus[11], nom héréditaire de consuls probablement à cause de la ville de Silanus (Italie). En réalité, aucun toponymiste ne reprend cette explication, car il s'agit d'un type toponymique fréquent, basé sur un anthroponyme bien attesté en Gaule, à savoir le nom de personne gaulois ou gallo-roman Silius / Silus[8]. Ce nom de personne est basé sur le terme gaulois silo- « semence > descendance, postérité »[12].
La terminaison -ans (avec un s postiche) représente l'ancien suffixe -anum qui explique la plupart des toponymes terminés par -an dans le sud de la France (cf. italien -ano) marquant la propriété[8]. Généralement ailleurs, l'anthroponyme Sil(i)us est suivi du suffixe d'origine gauloise (i)acum, d'où les nombreux Scilly, Silly, Sillé de langue d'oïl et Silhac occitans, etc[8]. À l'est du Rhône, ce suffixe celtique a systématiquement fait place au suffixe latin -anum.
Le déterminant complémentaire -la-Cascade a été ajouté à l'époque moderne.
À part le mégalithe du quartier Saint-Laurent, aucun vestige lithique n’a été découvert à ce jour permettant de définir une occupation permanente du terroir à l’époque préhistorique.
L’occupation romaine est attestée en plaine par les nombreuses traces d’habitat mises au jour au Bastidon, à Saint-Barnabé et à la Mude. Le lieu est alors situé non loin de la voie romaine allant de Fréjus à Riez.
Au XIe siècle, Richaud, Franconus, Poncius Willelmus et Albertus donne à l’abbaye Saint-Victor de Marseille les terres qu’ils possèdent à Sillans, alors qualifiée de villa. En 1099, Bérenger, évêque de Fréjus[13], restitue à l’abbaye marseillaise l’église de Cillans qui lui appartenait avant les incursions sarrasines.
Le , Pétrus, évêque de Fréjus cède à Guillielmus, abbé de Saint-Victor, l’église Sainte-Marie de Cilans située à l’intérieur du castrum. La seigneurie de Sillans passe successivement des Baux aux Pontevès.
En 1237, le chapitre de Barjols échange à ces puissants seigneurs leur part sur la juridiction de Barjols contre des affars à Sillans et Esparron.
Vers 1536, la moitié de la seigneurie passe par alliance aux Blacas. En , les Albert-Châteauneuf acquièrent cette part de seigneurie et en , celle des Pontevès. Louise-Adélaïde Julie d’Albert l’apporte en 1776 dans la maison des Le Tonnelier par son mariage avec Louis-Charles-Joseph Le Tonnelier, comte de Breteuil-Chantecler.
Le , Antoine François Rollans, greffier au parlement de Provence, acquiert ce fief aux enchères pour la somme de 286 000 livres. Sa petite-fille, Marie-Antoinette-Delphine, l’apporte dans la maison des Castellane par son mariage avec le marquis Boniface Hippolite de Castellane.
En 1863, le domaine de Saint-Barnabé est démembré de Sillans en faveur de maître Boyer, notaire à Aups.
La ligne du train des Pignes[14] allant de Draguignan à Meyrargues[15], s’arrêtait à la rive gauche de la Bresque dans la gare Sillans-Aups. La gare a été ouverte le , bâtiment de 3e classe avec halle séparée, buvette, trois voies et un tiroir. L’embranchement à voie Decauville est ouvert en 1913 pour la Société anonyme des bauxites du Var, pour relier la gare à la nouvelle mine du domaine du marquis de Castellane, par un tracé longeant la voie principale côté Meyrargues[16]. La ligne a été fermée en 1950 et la gare de Sillans est devenue une école maternelle[17].
Un projet de périmètre de schéma de cohérence territoriale (SCOT) Var Ouest concernant Sillans, Salernes, Villecroze, Tourtour, Aups, Moissac, Régusse, Artignosc, Bauduen[20] avait été envisagé mais n'a pas eu de suite, faute d’aboutissement du projet de création de la communauté de communes du Haut-Var.
Le , Sillans-la-Cascade a rejoint la communauté d'agglomération dracénoise devenue Dracénie Provence Verdon agglomération qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[21] de 110 019 habitants en 2019[22], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aups », sur la commune d'Aups à 8 km à vol d'oiseau[25], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 784,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,4 °C, atteinte le [Note 1],[26],[27].
Au , Sillans-la-Cascade est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[35].
Elle appartient à l'unité urbaine de Salernes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[36],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (68,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), terres arables (6,8 %), zones urbanisées (3 %), cultures permanentes (0,1 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2021, la commune comptait 773 habitants[Note 4], en évolution de +4,32 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Professionnels et établissements de santé proches :
Médecins à Salernes, Villecroze,
Dentistes à Salernes,
Kinésitherapeute à Salernes, ** Pharmacies à Salernes.
Hôpitaux à Sillans-la-Cascade : (ITEP) Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique et (IME) Institut Médico-Educatif[54].
Une maison de Santé Pluriprofessionnelle est en cours de construction à Aups (distante de 8 km)[55], intégrant des paramédicaux et un lieu ressource "Social et solidaire". Elle devrait ouvrir début 2020.
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 29 km[56],[57]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[58] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
Expositions d’artistes au rez-de-chaussée du château
Mai : fête des voisins
Juin : « Solex cup » (course de VéloSoleX catégorie origine, sur circuit terre)
Août : festival jazz manouche, association Boulégu’un peu
Mai et août : marché aux puces sur le parking du château
Activités de la piscine (qui doit faire l'objet de travaux nécessaires à sa rénovation, modernisation et sa conformité réglementaire et être prise en charge de manière communautaire par un syndicat mixte avant de pouvoir rouvrir)[72].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Salernes comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Document d'orientation de la coopération intercommunale dans le Var : L’extension mesurée de l’agglomération dracénoise, dans le respect de son bassin de vie. À leur demande, trois communes situées sur son flanc ouest rejoindront la Communauté d’agglomération : Saint-Antonin-du-Var, Salernes et Sillans-la-Cascade. Le nouvel ensemble correspondra ainsi davantage au « territoire vécu » par la population..
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
Sillans-la-Cascade p. 443 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur, B.38.688.87
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA