Sisenna Statilius Taurus

Sisenna Statilius Taurus
Fonctions
Sénateur romain
Consul
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Cornelia Sisenna (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Gens

Sisenna Statilius Taurus est un sénateur romain, consul en l'an 16 ap. J.-C. avec Lucius Scribonius Libo comme confrère[1],[2]. Sisenna fait son cursus honorum sous les règnes d'Auguste et de Tibère[3].

La notoriété familiale commence avec Titus Statilius Taurus, commandant des légions d'Octavien à la bataille d'Actium et deux fois consul en 37 av. J.-C., comme consul suffect, et en 26 av. J.-C. comme consul ordinaire.

Sisenna Statilius Taurus est son petit-fils. Son père est un des magistrats monétaires (tresviri monetalis), mais il décède avant d'avoir pu accéder au consulat. Son frère Titus Statilius Taurus, devient consul ordinaire en 11 ap. J.-C.[4]. Selon des publications plus récentes (début du XXIe siècle), Titus Statilius Taurus et Sisenna Statilius Taurus seraient les fils et non les petits-fils de Titus Statilius Taurus[5].

Le nom de son épouse est inconnu[4], il a deux enfants, un garçon Salius Palatinus Taurus et une fille Estatilia Cornelia épouse du consul Titus Axius[6],[7].

Sisenna est fort riche. Il possède une maison sur le Palatin, qui avait appartenu à Cicéron[8]. D'après des inscriptions épigraphiques[9] , il possède plusieurs propriétés en Istrie (territoire rattaché à l'Italie par Auguste et actuellement en Croatie), à Ad Ningum (actuellement Motovun)[10], à Piquentum sur le territoire de Trieste[11] et à Loron/Tar-Vabriga[12]. Ce dernier site est l'objet de fouilles archéologies et se révèle comme un grand centre de production de vin et d'amphores à vin marquées au nom de SISENNA[13].

Notes et références

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  1. Tacite, Annales, II, 1
  2. (en) Ronald Syme, « The Early Tiberian Consuls », sur Historia: Zeitschrift für Alte Geschichte, (consulté le ).
  3. Alison E. Cooley, The Cambridge Manual of Latin Epigraphy (Cambridge: University Press, 2012), p. 459
  4. a et b Werner Eck, "Miscellanea prosopographica", Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, 42 (1981), 1981, p. 253
  5. Tassaux 2005, p. 142, note 23.
  6. Zeitschrift Für Papyrologie und Epigraphik, Volume 63 - Éditeur Habelt, 1986 - p. 213
  7. Quellen zur Geschichte der Stadt Ankara im Altertum - Volume 46 de 7.- Auteur : Emin Bosch - Éditeur : Türk Tarih Kurumu Basimevi, 1967 - page 50
  8. Velleius Paterculus, Histoire romaine, II, 14
  9. Inscription à Porec CIL V, 00332
  10. Inscription CIL V, 00409
  11. Inscription CIL V, 00457
  12. Tassaux 205, p. 142.
  13. Rousse Corinne, Tassaux Francis, « Loron (Tar-Vabriga, Croatie) », Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 120, n°1. 2008. Antiquité. pp. 184-190 en ligne sur Persée

Bibliographie

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  • Francis Tassaux, « Patrimoines sénatoriaux de la Decima Regio », Cahiers du Centre Gustave Glotz, no 16,‎ , p. 139-164 (lire en ligne)