La sociologie de la santé est un sous-champ disciplinaire de la sociologie qui s'intéresse aux interactions entre la société et la santé. Un des principaux objets d'étude de la sociologie de la santé est l'impact de la vie sociale sur le taux de mortalité, et vice versa[1]. La sociologie de la santé diffère de la sociologie de la médecine car elle s'intéresse particulièrement à la santé dans sa relation avec des institutions comme l'hôpital, l'école, la famille, etc.
La sociologie de la santé est plus récente que la sociologie de la médecine, les sociologues s'intéressant d'abord à l'institution hospitalière avant de peu à peu construire une sociologie plus générale et plus génériques, celle de la santé[2]. La sociologie de la santé émerge autour des années 1970 et va progressivement supplanter la sociologie de la médecine, moins large, dans les années 1990[2],[3].
(it) Danièle Carricaburu & Marie Ménoret (2007), Sociologia della salute, Bologne, ed. Il Mulino (Edition remaniée de l'ouvrage paru en français en 2004).
Danièle Carricaburu (2005), « De la gestion technique du risque à celle du travail : l'accouchement en hôpital public », Sociologie du Travail, Vol 47, 2005, pp. 245–262.
Danièle Carricaburu (2004), Sociologie de la santé : institutions, professions et maladies, Armand Colin, Collection U, Paris.
Danièle Carricaburu (1997),Trajectoire collective et gestion individuelle d'une maladie chronique : le cas de l'hemophilie, Thèse, EHESS, Paris.
↑Timmermans, Stefan & Steven Haas. Towards a sociology of disease. Sociology of Health and Illness, Vol. 30, No. 5, pp. 659-676: 2008. Le livre de référence de Daniele Carricaburu (2004; 2007) fait le point sur ce sous-champ disciplinaire (un chapitre est consacré à l'hopital comme organisation, pp. 27-40). Les ouvrages d'Isabelle Lévy instruisent les interactions entre religion et professions de santé dans le contexte de l'hôpital public en France (2012, 2013)