Soppe-le-Haut

Soppe-le-Haut
Soppe-le-Haut
La mairie.
Blason de Soppe-le-Haut
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haut-Rhin
Arrondissement Thann-Guebwiller
Intercommunalité C.C. de la Vallée de la Doller et du Soultzbach
Code postal 68780
Code commune 68314
Démographie
Population 567 hab. (2013)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 43′ 58″ nord, 7° 03′ 42″ est
Altitude Min. 317 m
Max. 403 m
Superficie 7,37 km2
Élections
Départementales Masevaux
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Le Haut-Soultzbach
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Soppe-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Soppe-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Voir sur la carte topographique du Haut-Rhin
Soppe-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Voir sur la carte administrative du Haut-Rhin
Soppe-le-Haut

Soppe-le-Haut est une ancienne commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Haut Soultzbach.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Soppe-le-Haut est située sur la route de Masevaux à Dannemarie. La commune fait partie du canton de Masevaux et de l'arrondissement de Thann. Elle est limitrophe du Territoire de Belfort. Elle a une superficie de 737 ha.

Cours d'eau

[modifier | modifier le code]
  • Sulzbach (1394), Sultzbach (1441), Sultzbach (1576), Ober Sultzbach (1579), Sultzbach (1507), Soppe le Haut (1793).
  • En allemand : Ober-Sultzbach[1]. En alsacien : Ewersulzbàch.

Le nom du village est la forme romanisée du nom du ruisseau qui le traverse et fait référence en alsacien à une source salée. On retrouve la même étymologie dans le village voisin de Soppe-le-Bas, mais aussi pour d'autres communes alsaciennes (Soultz, Soultzbach-les-Bains, Soultzeren, Soultzmatt[2]...).

Sur la hauteur, du côté de Guewenheim, on trouve des restes d'une voie romaine. Le pavé, formé de grosses pierres, s'étend sur une longueur d'environ 200 mètres. Cette voie romaine allait de Mandeure dans le Doubs à Arsenheim et traversait Soppe-le-Haut. C'est dans la banlieue de cette commune qu'on trouve la division des eaux des bassins du Rhin et du Rhône. Un castellum romain est cité sous le nom de Sulzebach Superior en 1302. En 1324, Soppe-le-Haut fait partie du comté de Ferrette, puis passe par mariage de Jeanne de Ferrette et d'Albert d'Autriche sous la domination des archiducs d'Autriche. Au xive siècle, les Othons deviennent les maitres du village. En 1549, Soppe-le-Haut et Mortzwiller ne forment qu'un seul village. La guerre[Laquelle ?] fait disparaître un grand nombre d'habitants. Soppe-le-Haut a été fortement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale.


Blason de Soppe-le-Haut

Les armes de Soppe-le-Haut se blasonnent ainsi :
« D'argent à la fasce ondée haussée d'azur, un mont de deux coupeaux de sinople issant de la pointe, le clocher de l'église du lieu d'or ajouré et ouvert de sable, mouvant de la pointe et brochant sur le tout. »[3]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 2008 Paul Egly    
mars 2008 mars 2014 Robert Kuenemann    
avril 2014 En cours Franck Dudt    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 567 habitants, en évolution de 0 % par rapport à 2008 (Haut-Rhin : +1,54 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
444470551605708759721672716
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
658731672660625586552474479
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
455444436384345298261242249
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
260259257336442517560563567
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • François Florent (né Eichholtzer, 1937-2021), homme de théâtre, inhumé au cimetière communal, fondateur du Cours Florent

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
  2. Lieux-dits, dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace, Michel Paul Urban, Éditions du Rhin, 2003
  3. Archives Départementales du Haut-Rhin
  4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :