Le lit fossile de la Beauronne, à l'ouest des Rebières.
Incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux, la commune déléguée de Sorges fait partie de la commune nouvelle de Sorges et Ligueux en Périgord. Son altitude minimale, 120 mètres, se trouve au sud-est en limite de la commune de Sarliac-sur-l'Isle. L'altitude maximale, 216 mètres, se situe au nord-ouest, en limite de Ligueux, au nord du lieu-dit La Kabylie.
Situé en distances orthodromiques 19 kilomètres au nord-est de Périgueux et 12 kilomètres au sud-sud-ouest de Thiviers, le bourg de Sorges est implanté au croisement de la route nationale 21 et des routes départementales 68, 74 et 106, et à proximité de la route départementale 8.
Le bourg de Sorges, traversé par la route nationale 21 où circulent quotidiennement 5 000 véhicules, se présentait comme un village-rue[1]. En est inauguré le nouveau bourg de Sorges, qui a nécessité quatre ans de travaux et coûté 6,5 millions d'euros ; il comporte des commerces, une halle fermée pour le marché aux truffes, une halle ouverte, des logements sociaux et une zone d'activité commerciale, ainsi qu'un bâtiment dans lequel sont installées l'agence postale, la bibliothèque et la maison France Services[1]. De plus, la communauté d'agglomération du Grand Périgueux a créé à côté une zone d'activité artisanale : le parc d'activité du Diamant noir[1].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurementrocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[6].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[10],[11]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Sorges et Ligueux en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[7].
Les habitants de Sorges se nomment les Sorgeais[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Sorges depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour Sorges[18]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales. En 2015, dernière année en tant que commune indépendante, Sorges comptait 1 268 habitants.
Au , la commune déléguée de Sorges compte 1 313 habitants[19].
L'écomusée de la Truffe, installé dans une ferme restaurée du XVIIIe siècle, est composé du musée de la Truffe et du sentier de découverte des truffières[25].
Le château des Chabannes est une propriété privée dont il reste des ruines. Au début du XXe siècle, le propriétaire du château des Chabannes a fait démonter deux tours dont une a été remontée contre le logis principal du château de Montfort[27].
Le château de la Vigerie est implanté sur Sorges, avec une partie du domaine sur Sarliac-sur-l'Isle[28], propriété privée.
Le repaire du Parnet du XVIIIe siècle et sa chapelle du XVIIe siècle, propriété privée[31].
Le château de Sorges, ou château du Bouquet, est un château du XVIIIe siècle bâti à Sorges[32]. Les jardins du Bouquet, ouverts au public depuis 2018, présentent des motifs géométriques composés par l'agencement de 80 000 buis sur onze hectares[33].
Jean-Louis Daniel (1861-1929), né à Sorges, peintre, membre du « Bournat » à sa fondation et rédacteur d'une grammaire et d'un dictionnaire périgourdins.
Jean et Rachel Lamargie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce couple a caché deux jeunes Juifs, les faisant passer pour leurs enfants. Ils ont été reconnus à titre posthume Justes parmi les nations. En 2016, une plaque commémorative est inaugurée sur la façade de leur domicile[34].
↑ a et b« Arrêté n° PREF/DDL/2015/0230 portant création de la commune nouvelle de Sorges et Ligueux en Périgord », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p. 117-120 (lire en ligne [PDF])
↑Jacques Guine, Quatre communes supplémentaires, Sud Ouest édition Dordogne du 21 décembre 2011.