Sotíris Tsiódras

Sotíris Tsiódras
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (59 ans)
SydneyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Σωτήρης ΤσιόδραςVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
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Sotírios « Sotíris » Tsiódras (grec moderne : Σωτήριος «Σωτήρης» Τσιόδρας, né le ) est un médecin grec né en Australie, spécialisé dans l'infectiologie (maladies infectieuses), chargé de la gestion de la crise du coronavirus SRAS-CoV-2 en Grèce.

Petite enfance et éducation

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Tsiódras est né le à Sydney, en Australie, dans une famille d'immigrants originaire de Neochóri, en Argolide[1]. Après le retour de la famille en Grèce, il s'est inscrit à la faculté de médecine d'Ioannina, puis a été transféré à l'université d’Athènes, où il a obtenu son diplôme de pathologiste en [2].

Carrière médicale

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En 1993, Tsiódras a été affecté à l'hôpital militaire général 401 d'Athènes où il a servi pendant un an. Au cours des années 1994–1997, il a travaillé comme spécialiste en médecine interne spécialisé en pathologie au Einstein Medical Center de Philadelphie aux États-Unis. De 1997 à 2001, il s'est inscrit aux programmes de lutte contre les maladies infectieuses au Beth Israel Deaconess Medical Center et à la Harvard Medical School. Entre 1998 et 2001, il a travaillé comme chercheur à la Harvard Medical School, oùil a obtenu une maîtrise en sciences médicales en [3].

En 2003, il a soutenu cum laude sa thèse de doctorat à la faculté de médecine de l’Université nationale et capodistrienne d'Athènes[4].

Pandémie de Covid-19 en Grèce

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En 2020, le gouvernement a nommé un groupe d'experts pour coordonner la gestion de la pandémie de SRAS-CoV-2 en Grèce[5]. Tsiódras a été nommé chef de l'équipe ainsi que liaison de communication avec le gouvernement pendant la crise sanitaire du Covid-19[6],[7].

Couverture médiatique

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Le Figaro a affirmé que Tsiódras était le « nouveau bien-aimé des Grecs »[8]. Dans l'article, Le Figaro affirme qu'il a demandé au Premier ministre Kyriakos Mitsotakis des mesures strictes de verrouillage dès que les premiers cas ont été signalés en Italie. Le sociologue grec Andreas Drymiotis a écrit : « Les Grecs apprécient particulièrement son calme, ses connaissances en la matière, son profond respect pour toutes les victimes et le fait qu'il a un dévouement total envers le personnel infirmier[9]. » De plus, la journaliste Matina Stevis-Gridneff, du New York Times, l'a décrit comme l'un des « héros de l'ère du coronavirus »[7].

Aux États-Unis, la NPR (National Public Radio) a mentionné Tsiódras le 4 ou le 5 mai 2020 et a noté que des citoyens grecs avaient écrit des chansons le louant[réf. nécessaire].

Vie privée

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Tsiódras est un chrétien orthodoxe pratiquant, un aficionado de l' hymnologie byzantine et un membre de la chorale de son église locale. Il a sept enfants[2].

Dans sa thèse de doctorat de 2003, Tsiódras a utilisé son nom officiel Sotírios en grec et en anglais. Il a également mentionné son épouse Mina, leurs quatre premiers enfants et ses parents en remerciements.

Voir également

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Notes et références

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  1. (el) « 'Προσευχόμαστε γιά το παιδί μας': Οι γονείς τού Σωτήρη Τσιόδρα μιλούν γιά τον γιό τους », Arcadia portal, Greece,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (el) « Κορωνοϊός: Ποιος είναι ο λοιμωξιολόγος Σωτήρης Τσιόδρας που κέρδισε την εμπιστοσύνη των Ελλήνων », I Efimerida, Athens,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Sydney-born immunologist Sotíris Tsiódras, the ‘voice’ of coronavirus in Greece », New World, Australia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Tsiódras, « Effect of protease inhibitors on the metabolic syndrome of patients with HIV infection », National and Kapodistrian University of Athens, (DOI 10.12681/eadd/13581, consulté le )
  5. (el) « Οδηγίες απο τον λοιμωξιολόγο Σωτήρη Τσιόδρα για την προστασία των ευπαθών ομάδων από τον κορονοϊό », Huffington Post, Athens,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « 'Nick Hard' and the soft-spoken professor keeping Greeks virus-safe », Radio France Internationale, Paris,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b « The Rising Heroes of the Coronavirus Era? Nations’ Top Scientists », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Kefalas, « L'infectiologue Sotirios Tsiodras, nouvelle coqueluche des Grecs », Le Figaro.fr,
  9. « Sydney-born immunologist Sotiris Tsiodras, the 'voice' of coronavirus in Greece », Neos Kosmos,

Liens externes

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