Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Asteridae |
Ordre | Asterales |
Famille | Asteraceae |
Genre | Sphagneticola |
Clade | Angiospermes |
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Clade | Dicotylédones vraies |
Clade | Astéridées |
Clade | Campanulidées |
Ordre | Asterales |
Famille | Asteraceae |
Sphagneticola trilobata, aussi appelé Gazon japonais ou Gazon tahitien, ou encore Herbe soleil, Patte à canard, Herbe à femme dans les Petites Antilles[3], est une espèce de plantes à fleurs dicotylédones de la famille des Asteraceae, originaire des tropiques Américains.
Considérée comme envahissante, cette plante a été classée par l'UICN dans la liste des « Cent espèces envahissantes parmi les plus nuisibles du monde »[4].
C'est une plante herbacée[5] rampante et radicante, aux branches souvent ascendantes, et qui se propage par stolons[6].
Elle ressemble à Tridax procumbens avec laquelle elle ne doit pas être confondue.
Les feuilles, un peu épaisses, subcharnues et gaufrées sont généralement trilobées (lobe central large et obtus, les latéraux plus petits), mesurant de 2 à 6 (-12) de long sur 2 à 4 (-6) cm de large.
Le capitule jaune est porté par un pédoncule pubescent de 2 à 14 cm de long. La dizaine de ligules jaunes du pourtour font 10-15 mm, les fleurons du disque sont environ 25. La floraison a lieu toute l'année et surtout en septembre-novembre[Où ?].
Les fleurs sont mellifères[6].
Le fruit est un akène comprimé, portant une aigrette d'écailles irrégulières.
L'herbe soleil est originaire de Floride, des Antilles, du Mexique, de l'Amérique Centrale, et du nord de l'Amérique du sud.
C'est une plante très ubiquiste et très commune aux Petites Antilles dans les savanes humides, dans les champs, au bord des chemins et en arrière plage.
Cette espèce préfère les zones humides et de mi-ombre[7].
Cette espèce a été largement disséminée du fait de son utilisation comme plante de couverture, plante fixatrice de talus et plante ornementale[6],[7]. Elle a été classée par l'UICN dans la liste des « Cent espèces envahissantes parmi les plus nuisibles du monde »[4], et fait partie également des 300 espèces envahissantes majeures de l'Australie[7].
En Nouvelle-Calédonie, elle se retrouve fréquemment sur la partie est de la Grande Terre et notamment dans la vallée de Tiwaka[7]. Elle aurait été introduite sur le territoire en 1974[8]. Le Code de l'environnement de la Province Sud interdit l’introduction dans la nature de cette espèce ainsi que sa production, son transport, son utilisation, son colportage, sa cession, sa mise en vente, sa vente ou son achat[9].
Les parties aériennes contiennent des dérivés terpéniques : β-sitostérol, squalène aux propriétés bactéricides et antispasmodiques[10].
La racine contient des dérivés soufrés.
Les Caraïbes employaient les feuilles écrasées, associées à d'autres plantes, pour expulser le placenta après accouchement[10].
Dans les petites Antilles, elle est employée pour traiter les insuffisance ou douleurs des règles, le rhume, les fièvres, les douleurs inflammatoires, les plaies[3].
Cette plante est connue des herboristes guadeloupéens sous le nom d' « herbe à femme » car elle est réputée abortive et calmer les douleurs menstruelles[11],
En Martinique, cette plante est utilisée dans les descentes de matrice (malvant dérangé), de rougeole et de dermatose.
La plante serait toxique pour le bétail en provoquant des avortements[10].
Aux Antilles françaises, l'espèce est connue sous le nom d'« herbe soleil » ou « patte à canard »[12].
Le nom scientifique du genre provient du nom de genre Sphagnum et des suffixes latins -etum (lieu) et -cola (qui habite)[13]. Ces plantes vivent dans des milieux humides, au milieu des mousses.