Spontaneous Combustion

Spontaneous Combustion

Titre québécois Combustion spontanée
Réalisation Tobe Hooper
Scénario Tobe Hooper
Howard Goldberg
Musique Graeme Revell
Sociétés de production Black Owl Productions
Project Samson
VOSC
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre horreur
Sortie 1990

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Spontaneous Combustion, le Feu de l'au-delà ou Combustion spontanée au Québec est un film américain réalisé par Tobe Hooper et sorti en 1990.

En 1955, Brian Bell et sa femme Peggy participent au « projet Samson ». Cette expérience menée par l'armée américaine dans le désert du Nevada vise à tester un nouveau vaccin contre les radiations d'une explosion atomique. Ils sont placés dans une casemate sous terre, en dessous du point d'impact d'une bombe A. L'expérience s'avère concluante. Quelques mois plus tard, Peggy accouche d'un petit garçon. Prénommé Sam, l'enfant voit le jour le 6 août 1955, soit 10 ans jour pour jour après le bombardement atomique d'Hiroshima.

Peu de temps après la naissance de Sam, Brian et Peggy meurent de combustion spontanée. Le nourrisson est alors placé sous la garde de Lew Orlander, responsable du « projet Samson ». Ce dernier le rebaptise David. Trente-cinq ans plus tard, David mène une vie tout à fait normale et enseigne dans un lycée, bien qu’il souffre depuis quelque temps de forts maux de tête. En parlant avec sa petite-amie Lisa, il apprend le décès d'Amy Whitaker, mystérieusement brûlée de l'intérieur, comme les parents de David. Or, un jour plus tôt, David avait eu une forte altercation avec elle. Il prend alors conscience de son pouvoir de pyrokinésie[1].

Fiche technique

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  • Titre original : Spontaneous Combustion
  • Titre français : Spontaneous Combustion, le Feu de l'au-delà[2] ou Combustion spontanée[3],[4]
  • Titre québécois : Combustion spontanée
  • Réalisation : Tobe Hooper
  • Scénario : Tobe Hooper et Howard Goldberg, d'après une histoire de Tobe Hooper
  • Musique : Graeme Revell
  • Direction artistique : Richard N. McGuire
  • Décors : Gene Abel
  • Costumes : Carin Hooper
  • Photographie : Levie Isaacks
  • Montage : David Kern
  • Production : Jim Rogers
Producteur associé : Sanford Hampton
Producteurs délégués : Henry Bushkin et Arthur Sarkissian
Coproducteur : Jerry Lambert

Distribution

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Après plusieurs films de studios notamment pour Cannon Group, Tobe Hooper revient au film à petit budget. Après avoir refusé de réaliser Leatherface : Massacre à la tronçonneuse 3[7], il signe un scénario dont la première ébauche est écrite en quelques jours seulement[8]

Le tournage a lieu à Los Angeles[9]. Il ne dure que trois semaines.

Le magazine américain Spin publie une critique partagée : « personne ne fait de mauvais films aussi divertissants que délirants que Tobe Hooper, dont la carrière continue sa chute spectaculaire avec Spontaneous Combustion »[10]. Dans son ouvrage Horror Films of the 1980s, John Kenneth Muir écrit à propos du film «  Spontaneous Combustion commence sur une note élevée de créativité et d'esprit, mais s'enflamme rapidement[11]. »

L'acteur Brad Dourif sera lui-même assez critique envers le film et sur le rôle des producteurs sur le montage final :

« Vous me voyez jouer avec le cœur dans des scènes qui ne fonctionnent pas, et la raison pour laquelle elles ne fonctionnent pas c'est que le film n'a pas de sens. C'en est presque drôle. En fait, plus mon jeu était bon dans certaines des scènes ultérieures, plus le film était drôle. Je me suis retrouvé à la merci de gens qui ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Je ne devrais probablement pas dire cela, mais mon sentiment est que les producteurs l'ont détruit. Tobe aurait pu faire trois films différents avec le matériel dont il disposait, et chacun aurait fonctionné. Mais au moment où il l'a eu, c'était passé d'une histoire d'amour à un thriller à suspense sur le fantasme paranoïaque de mon personnage, à un film “un gars devient fou” sur ce tueur fou qui devient une force destructrice qui va anéantir l'humanité. Nous y sommes retournés et l'avons en quelque sorte restructuré comme une histoire d'amour, mais cela n'a pas vraiment aidé. Le début du film était génial, et une certaine partie de mes trucs allait bien, mais ensuite c'est devenu stupide quand tous les trucs de flamme ont commencé à se produire[8]. »

— Brad Dourif, Fangoria (1990)

Sorti dans peu de pays, le film ne récolte que 50 367 $ aux États-Unis[12].

Distinctions

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Le film est présenté en compétition officielle au Fantasporto et concourt pour le prix du meilleur film[13].

Notes et références

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  1. « Spontaneous Combustion », sur Psychovision.net (consulté le )
  2. « Spontaneous Combustion », sur cinematheque.fr
  3. a et b « Combustion spontanée » (fiche film), sur Allociné
  4. « Combustion spontanée », sur lacinetek.com
  5. « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  6. « Parents Guide » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database
  7. « Trivia Leatherface: Massacre à la tronçonneuse 3 » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  8. a et b « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  9. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  10. Ty Barr, « Video Rewind », Spin,‎ , p. 66 (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) John Kenneth Muir, Horror Films of the 1980s, McFarland, (ISBN 978-0786428212, lire en ligne), « Spontaneous Combustion », p. 769
  12. (en) « Spontaneous Combustion », sur Box Office Mojo (consulté le )
  13. « Awards » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database

Articles connexes

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Liens externes

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