Le Stamp Act Congress (Congrès du Stamp Act) est la réunion des délégués des colonies américaines, pendant la crise du Stamp Act, qui opposa les colons aux autorités britanniques en 1765.
À l'instigation de James Otis, le Massachusetts réclama la tenue d’une assemblée générale intercoloniale. Neuf colonies sur 13 envoyèrent 27 représentants au Stamp Act Congress qui se tint au Federal Hall de New York du 7 au [1]. Les délégués des colonies adoptèrent la Déclaration des Droits et des Griefs (Declaration of Rights and Grievances) établie par John Dickinson et envoyèrent des lettres ainsi que des pétitions au roi et au Parlement. L’accent était mis sur l'abrogation du Stamp Act mais aussi sur le fait que les colons n’avaient pas le droit de participer à l’élection des députés qui siègent à Londres. Seules les assemblées coloniales avaient le droit de lever de nouvelles taxes en Amérique. Ils critiquaient aussi le recours aux Admiralty Courts pour appliquer le Stamp Act et punir les contrevenants. En réalité, les boycotts eurent plus d’effet que les pétitions, et la loi fut finalement abrogée le . Mais la question de la représentation politique des Américains n’était pas réglée. Et la détermination du Parlement de faire payer des taxes aux colons restait intacte, ce qui annonçait la révolution américaine.
En 1767, les Fils de la Liberté, une organisation secrète de rebelles américains, adoptèrent un drapeau à neuf bandes verticales (5 rouges et 4 blanches) correspondant au nombre de colonies représentées au Stamp Act Congress. Le drapeau à 13 bandes rouges et blanches horizontales utilisées par les navires marchands américains pendant la guerre d'indépendance, était également associé aux Fils de la Liberté.