Stanley Ho

Stanley Ho
Stanley Ho en 2006.
Fonctions
Membre du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois
11e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
10e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
9e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
Membre permanent du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois
11e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
10e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
9e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 98 ans)
Hong Kong Sanatorium and Hospital (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Stanley Ho Hung-sun
Surnom
Le roi du jeu de hasard
Nationalités
chinoise ( - )
portugaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
College des Reines (en) (-)
Université de Hong Kong (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Ho Sai Kwong (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Flora Sin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Nanette Fung (d)
Winnie Ho (d)
Susie Ho (d)
Patricia Ho (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Clementina Leitão Ho (en) (de à )
Lucina Laam (d) (à partir de )
Angela Leong (en)
Ina Chan Un Chan (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Pansy Ho
Josie Ho
Lawrence Ho
Florinda Ho (d)
Sabrina Ho (en)
Orlando Ho (d)
Laurinda Ho (d)
Mario Ho (d)
Alice Ho (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Robert Hotung (grand-oncle)
Teddy Yip (en) (beau-frère)
Suki Potier (en) (belle-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Stanley Ho, de son vrai nom Ho Hung-sun (何鴻燊 en chinois), né à Hong Kong le et mort le dans la même ville, est un homme d'affaires et magnat sino-portugais, surnommé le « roi des casinos ». Principal acteur du développement de l'industrie des jeux d'argent à Macao (en), il a obtenu un monopole lucratif sur les casinos dans les années 1960, qu'il a conservé pendant plusieurs décennies grâce à sa société SJM Holdings. Cette position dominante a largement contribué à faire de Macao une plaque tournante mondiale du jeu.

Il a également diversifié ses activités dans d'autres secteurs tels que l'immobilier, le transport maritime et le tourisme, consolidant son influence économique dans la région Asie-Pacifique. Cependant, son empire a souvent été critiqué pour sa concentration excessive sur les jeux d'argent, une industrie associée à des problèmes sociaux et économiques tels que l'endettement et le blanchiment d'argent. Par ailleurs, il a été soupçonné d'entretenir des liens avec des organisations criminelles, bien que ces accusations n'aient jamais conduit à des condamnations judiciaires.

Reconnu pour sa longévité dans les affaires et son influence durable sur Macao, il a reçu de nombreuses distinctions pour sa contribution au développement économique et culturel de la région. Son héritage perdure à travers sa famille et ses entreprises, qui continuent de jouer un rôle clé dans l'économie de Macao.

Origines et formation

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Né dans la colonie britannique de Hong Kong, Stanley Ho est d'ascendance chinoise, juive-néerlandaise et anglaise. Il descend de son arrière-grand-père, Charles Henry Maurice Bosman (1839-1892), est d'ascendance juive néerlandaise[1], et de sa maîtresse chinoise Sze Tai (施娣), une femme locale de Bao'an (en) (actuelles villes de Shenzhen et Hong Kong). Son grand-père est Ho Fook (en), le frère de l'homme d'affaires Robert Hotung[2]:187,195. Il est le neuvième des treize enfants de Ho Sai-kwong (何世光)[3].

Il étudie au Queen's College (en) de Hong Kong, où il fréquente une Classe D - le niveau de classe le plus bas dans le système scolaire hongkongais de l'époque - en raison de résultats scolaires insatisfaisants[4]. Cependant, il reçoit ensuite une bourse pour l'Université de Hong Kong[5]. Il devient le premier étudiant d'une Classe D à se voir attribuer une bourse universitaire mais ses études sont cependant interrompues par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1942[6]. À la suite de l'occupation japonaise de Hong Kong, il part se réfugier dans la colonie portugaise neutre voisine de Macao[7](p9).

Ho commence à travailler comme employé de bureau dans une société d'import-export japonaise à Macao. Il fait sa première fortune en faisant de la contrebande de biens de luxe et de nourriture[7](p9) à travers la frontière chinoise depuis Macao pendant la Seconde Guerre mondiale[8]. En 1943, il fonde une société de kérosène et crée une entreprise de construction avec son propre argent.

Avec des associés tels que le magnat de Hong Kong Henry Fok (en), le joueur de Macao Yip Hon (en) et son beau-frère Teddy Yip (en), ils soumissionnent pour des franchises à Macao. En misant haut et en promettant de promouvoir le tourisme et de développer les infrastructures, ils remportent l'appel d'offres public pour la licence de monopole de jeu de hasard de Macao en 1961, pour 410 000 US$, dont 51 000 US$ fournis par Henry Fok[9], battant les barons des casinos de Macao de longue date, la famille Fu, de 17 000 patacas[10]. En 1961, la société est renommée Sociedade de Turismo e Diversões de Macau, S.A.R.L. (STDM). Fin 1962, Ho ouvre l'Estoril Hotel, le premier complexe de casino de luxe de Macao[7](p9).

En 1970, il ouvre le Lisboa Casino Hotel (en)[7](p9). La même année, il crée également Shun Tak Holdings (en), qui est cotée à la Bourse de Hong Kong[11]. Par l'intermédiaire d'une filiale, TurboJET (en), elle possède l'une des plus grandes flottes d'hydroptères à grande vitesse au monde, qui transporte les passagers entre Hong Kong et Macao[12].

Dans les années 1980, Ho est pionnier dans la pratique de la sous-traitance de salles de jeux privées dans ses casinos à des agents indépendants[7](p9). La pratique se développe en réponse à la pratique des triades d'acheter des billets d'hydroptère pour les revendre aux touristes[7](p9). La pratique de Ho se développe comme une alternative, qui permet aux agents des triades d'accéder directement à ses casinos via des commissions sur les ventes de jetons de casino aux joueurs[7](p9). Cette pratique évolue vers le système contractuel VIP connu sous le nom de junket[7](p9).

Les investissements de Ho à Macao sont diversifiés. En 1989, après que STDM a pris le contrôle total du Jockey Club de Macao (en), Ho en devient le président et le directeur général. Il ouvre également un casino à Pyongyang en Corée du Nord en 1995[7](p83). Il a également investi à Hong Kong, au Portugal, au Viêt Nam et aux Philippines. Il parle couramment l'anglais, le chinois, le japonais et le portugais.

En 1998, Ho devient le premier résident macanais vivant à avoir une rue locale nommée en son honneur. Il lance également la première loterie de football et de basketball d'Asie, appelée SLOT[13].

Il est nommé par le gouvernement canadien, citant le journal Manila Standard, comme ayant un lien avec la triade Kung Lok et comme étant lié à « plusieurs activités illégales » pendant la période 1999-2002[14]. Les liens présumés de Ho avec la criminalité organisée chinoise sont également rapportés par la New Jersey Division of Gaming Enforcement (en), citant un comité du Sénat des États-Unis et plusieurs agences gouvernementales, lorsque l'État enquête sur ses liens avec l'opérateur de casino américain MGM Mirage[15].

Il perd son monopole le [16]. À partir de là, sa compagnie de jeux doit se confronter à une grande concurrence avec d'autres entreprises, principalement nord-américaines, qui sont entrées à Macao. Il a été la plus riche personne de Macao et l'une des plus riches d'Asie. En 2006, selon le magazine Forbes, il était la 86e plus riche personne au monde, avec environ 6,5 milliards de dollars. Il est l'un des plus grands propriétaires de Macao, et possède également plusieurs propriétés à Hong Kong. Il a développé ses activités dans divers domaines, tels que le divertissement (en incluant le jeu), le tourisme, les transports maritimes et aériens, l'immobilier et les finances.

Il est également le propriétaire de plusieurs établissements de jeux (casinos, entreprises de paris hippiques, de course de lévriers et autres paris sportifs...), d'hôtels, de centres commerciaux (par exemple « New Yaohan » ...) et d'établissements de divertissement (« nightclubs »...). Il possède de nombreuses actions de l'opérateur de service public de télévision Teledifusão de Macau S.A. et de l'opérateur de l'aéroport international de Macao Sociedade do Aeroporto Internacional de Macau S.A.R.L.[17].

Au cours de l'année 2003, ses affaires constituaient environ un tiers du PIB de Macao et environ 30 % des recettes du gouvernement de la Région administrative spéciale. Ses entreprises emploient des dizaines de milliers de salariés. Avec la crise économique de 2008, il perd 89 % de sa fortune, selon Forbes, qui passe de 9 milliards de dollars à 1 milliard de dollars, pour occuper la 19e place parmi les grandes richesses de Hong Kong[18]. En 2020, sa fortune atteint de nouveau 9 milliards de dollars[16].

En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[19].

Stanley Ho (à droite) en 2007 avec Donald Tsang (au centre).

Ho a 17 enfants de quatre femmes différentes. Il se réfère aux mères de ses enfants comme ses « épouses[20] ». Certaines formes de polygamie sont en effet légales à Hong Kong jusqu'à leur interdiction en 1971[21],[22].

En 1942, il épouse Clementina Ângela Leitão, issue de la prestigieuse famille portugaise Leitão[7](p9) (chinois:黎登) - son grand-père est avocat et le seul notaire public de Macao à l'époque. Ils ont quatre enfants. Leitão est impliquée dans un accident de la circulation en 1973 et souffre d'une perte partielle de mémoire à la suite de cet cela. En 1981, le fils de Ho et Leitão, Robert, et sa belle-fille Suki Potier (en) meurent dans un accident de voiture. Clementina Leitão Ho décède en 2004 et est enterrée dans le cimetière Saint-Michel Archange (portugais: Cemitério São Miguel Arcanjo).

À la fin des années 1950, Ho rencontre Lucina Azul Jean Ying née Laam King-ying (藍瓊纓) avec qui il entame une relation. Cette union est reconnue à Macao et à Hong Kong à cette époque en raison des décisions héritées du Grand code juridique Qing (en). Cette relation donne naissance à cinq enfants, dont les filles Daisy Ho (en), à qui Ho cède la présidence de SJM[23], et Pansy Ho, partenaire à 50 % du MGM Macao ; le fils Lawrence Ho, PDG de Melco Crown Entertainment Ltd, une autre société de casinos basée à Macao ; et Josie Ho (何超儀), chanteuse de rock et actrice primée. La famille de Lucina réside désormais au Canada.

Ho entame une relation avec Ina Chan Un Chan (en) en 1985. Cette union n'est pas légitime selon les lois de Hong Kong ou de Macao. L'épouse de Ho, Clementina Leitão, a besoin de soins infirmiers constants après son accident de voiture, et Ina Chan est l'une des infirmières amenées à s'occuper d'elle. Ho et Chan ont trois enfants ensemble : Laurinda Ho, Florinda Ho et Orlando Ho.

En 1988, Ho rencontre Leong On Kei (en) qui est son professeur de danse. Le couple a quatre enfants ensemble[21] : Sabrina Ho (en), Arnaldo Ho, Mario Ho et Alice Ho[24]. Leong est actuellement membre en exercice de l'Assemblée législative de Macao.

Vie personnelle

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Au fil des ans, la danse est devenue l'un des passe-temps préférés de Ho et il excelle dans le tango, le cha-cha-cha et la valse. Il danse souvent pour des collectes de fonds télévisées et sponsorise de nombreuses spectacles de danse à Hong Kong et Macao, notamment le Hong Kong Arts Festival (en) et le Macau Arts Festival, promouvant l'art de la danse. Il invite également des groupes de danse de renommée internationale, comme le Ballet national de Chine, à se produire à Hong Kong et Macao. Ho est un mécène du Ballet de Hong Kong (en), de l'International Dance Teachers Association (en) et est membre de la Royal Academy of Dance (en). L'un des nombreux chevaux de course pur-sang détenus par Ho, Viva Pataca (en), nommé d'après la monnaie de Macao, remporte plusieurs des principales courses de Hong Kong en 2006 et 2007.

Fin juillet 2009, Ho subit une chute à son domicile qui nécessite une intervention chirurgicale au cerveau. Pendant sept mois, il est confiné à l'hôpital adventiste de Hong Kong et, plus tard, au Hong Kong Sanatorium & Hospital (en), période durant laquelle il ne fait qu'une seule apparition publique, le 20 décembre 2009, lorsqu'il se rend à Macao pour rencontrer le président chinois Hu Jintao à l'occasion du 10e anniversaire de la rétrocession de Macao à la Chine[25]. Il sort de l'hôpital le 6 mars 2010 et utilise depuis un fauteuil roulant[26].

Philanthropie

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En 2003, Ho fait don d'une tête de sanglier en bronze de la dynastie Qing au Poly Art Museum de Chine, une organisation d'État qui vise à développer, exposer, restaurer et protéger les reliques culturelles chinoises. La tête de sanglier fait partie d'une collection de douze pillées dans le Palais d'été impérial de Pékin en 1860 lorsqu'il est saccagé et incendié par les armées française et britannique[27]. Le 21 septembre 2007, Ho fait don au gouvernement chinois d'une sculpture en bronze de la dynastie Qing représentant une tête de cheval, initialement prise dans l'ancien Palais d'été. Il aurait juste acheté cette sculpture à un homme d'affaires taïwanais pour 8,84 millions US$[28].

Litige Lanceford

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Fin janvier 2011, un litige éclate entre ses épouses et ses enfants concernant le transfert de propriété de sa holding privée, Lanceford[29]. Le 27 décembre, la société alloue 9 998 nouvelles actions, représentant 99,98 % de son capital social élargi, à deux sociétés des îles Vierges britanniques : Action Winner Holdings Ltd, entièrement détenue par la troisième épouse, Ina, détenant 50,55 %, et Ranillo Investments Ltd, détenue à parts égales par chacun des cinq enfants de Laam, détenant le solde. Le document d'allocation déposé auprès du Registraire des Sociétés est signé par la fille de Laam, Daisy[30].

Ho engage des poursuites devant la Haute Cour, nommant ses administrateurs – 11 défendeurs, y compris ses deuxième et troisième épouses, et ses enfants Pansy et Lawrence Ho, alléguant que le groupe a agi « de manière impropre et/ou illégale » en modifiant la structure de l'actionnariat. L'assignation demande une injonction interdisant aux défendeurs de vendre ou de disposer de l'une des 9 998 nouvelles actions de la société. Les deux sociétés des îles Vierges britanniques sont également nommées dans l'assignation. Ho déclare que son intention dès le départ est de diviser ses actifs de manière égale entre ses familles et que les actions des administrateurs de Lanceford éliminent effectivement cette possibilité, selon une déclaration faite par son avocat Gordon Oldham[31].

Au milieu de la confusion causée par des déclarations contradictoires de Ho et de ses épouses et enfants concernant l'état du litige, Ho, par l'intermédiaire d'Oldham - qui aurait été licencié et réembauché en l'espace de quelques jours - déclare qu'il a été contraint de faire des déclarations publiques et de signer des documents juridiques sans être pleinement informé de leur contenu[31].

Ho est en mauvaise santé dans ses dernières années et reste à l'hôpital après que sa santé se soit détériorée à la suite d'un accident vasculaire cérébral en 2009[32]. Le 25 mai 2020, son état est décrit comme critique[33], et il décède au Hong Kong Sanatorium & Hospital (en) le 26 mai 2020, vers 13 h, heure locale[34],[35] à 98 ans[36].

Décorations

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Notes et références

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  1. (en-US) « Stanley Ho Divests from Portuguese Shipping Business », sur Jewish Business News, (consulté le )
  2. Eric P Ho, Dictionary of Hong Kong Biography, Hong Kong University Press, (ISBN 9789888083664)
  3. « HO Sai Kwong 何世光 », sur Geni,‎ (consulté le )
  4. (en) Godfrey Baldacchino, Entrepreneurship in Small Island States and Territories, Routledge, (ISBN 978-1-317-65454-4, lire en ligne)
  5. « Asia's Wealth Club: Who's Really Who in Business – The Top 100 Billionaires in Asia » (ISBN 1-85788-162-1) – Geoff Hiscock.
  6. Victor Zheng, Chinese family business and the equal inheritance system : unravelling the myth, Routledge, (ISBN 9781135172152), p. 79
  7. a b c d e f g h i et j Tim Simpson, Betting on Macau: Casino Capitalism and China's Consumer Revolution, Minneapolis, University of Minnesota Press, coll. « Globalization and community », (ISBN 978-1-5179-0031-1)
  8. « Les luttes de Stanley Ho pour s'adapter à la nouvelle Macao », Channel NewsAsia, 14 juillet 2008
  9. Vinicy Chan et Daniela Wei, « Stanley Ho, 'King of Gambling' Who Built Macau, Dies at 98 », Bloomberg L.P. (consulté le )
  10. Richard W. Butler et Roslyn Russell, Giants of Tourism, CABI, (ISBN 9781845936532, lire en ligne), p. 174
  11. « Dr Stanley Ho retires as Shun Tak Executive Chairman, replaced by Pansy Ho » [archive du ], sur Inside Asian Gaming, (consulté le )
  12. Vinayak Bharne, The Emerging Asian City : Concomitant Urbanities & Urbanisms., Taylor and Francis, (ISBN 9780415525985, lire en ligne), p. 114
  13. Kaye Sung Chon et Cathy Hc Hsu, Casino industry in Asia Pacific : Development, Operation, and Impact, Routledge, (ISBN 9781136420511), p. 42
  14. « Asian Organized Crime and Terrorist Activity In Canada, 1999-2002 », sur Bibliothèque du Congrès
  15. (en) Deena Beasley, « NJ says MGM has ties to Chinese criminals », Reuters, Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. a et b « Stanley Ho, le magnat des casinos de Macao, est mort », Le Monde.fr, (consulté le ).
  17. (en) « Propriétaire et promoteur de l'aéroport » sur le site de l'aéroport.
  18. Le magnat des casinos de Macao perd 89 % de sa fortune, sur economia.uol.com.br, 5 février 2009.
  19. (en-US) « How America’s biggest law firm drives global wealth into tax havens - ICIJ » (consulté le ).
  20. Shai Oster et Kate O'Keeffe, « Stanley Ho confirms share transfer to wives, daughter Angela shocked », The Australian,‎ (lire en ligne)
  21. a et b Ng Yuk-hang & Wong, Martin (27 janvier 2011). « Ho the daddy of them all when it comes to his hectic love life », South China Morning Post
  22. (en) D. J. Lewis, « A Requiem for Chinese Customary Law in Hong Kong », International and Comparative Law Quarterly, vol. 32, no 2,‎ , p. 347–379 (ISSN 0020-5893, DOI 10.1093/iclqaj/32.2.347, lire en ligne)
  23. « BRIEF-SJM Holdings Says Ho Hung Sun, Stanley Will Retire As Chairman », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « 8 Young Ladies You Should Know From 2017's Le Bal Des Debutantes », sur Tatler Hong Kong
  25. « Patriarch Stanley Ho dies at 98 in Hong Kong hospital », Macau News, Macau News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  26. « 七點半新聞報道 - myTV - tvb.com » [archive du ],‎ (consulté le )
  27. « Chinese zodiac statues' origins », sur BBC News, (consulté le )
  28. Geoffrey A. Fowler, « In Macau, Moguls Bet Big on Donated Art », sur The Wall Street Journal,
  29. Family Feud Grips Stanley Ho Casino Empire, New York City (ISSN 0099-9660, lire en ligne)
  30. Gough, Neil (27 janvier 2011). « What Ho did when he found out he was poor », South China Morning Post
  31. a et b Wong, Natalie (28 janvier 2011). « See you in court »
  32. (en-GB) « Gambling king Stanley Ho dies aged 98 – RTHK », sur news.rthk.hk, Radio Television Hong Kong (consulté le )
  33. (zh) « 98歲賭王何鴻燊傳病重 家人昨午否認 晚上相繼現身醫院 », news.mingpao.com, Ming Pao News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. Peggy Sito, Sandy Li et Yujing Liu, « Macau casino magnate Stanley Ho dies aged 98 », South China Morning Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « 'King of gambling' dies in Hong Kong aged 98 », BBC News,‎ (lire en ligne)
  36. (en) Robert Olsen, « Legendary Casino Kingpin Stanley Ho Dies At Age 98 », sur Forbes (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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