nonahydrate de 1-{[3-carboxylato-5-(1,2-dihydroxyéthyl)-1-hydroxy-2,6,7-trioxa-1λ5-stibabicyclo[2.2.1]hept-1-yl]oxy}-5-(1,2-dihydroxyéthyl)-1-oxydo-2,6,7-trioxa-1λ5-stibabicyclo[2.2.1]heptane-3-carboxylate de trisodium
O.O.O.O.O.O.O.O.O.[Na+].[Na+].[Na+].[H][C@@]1(O[Sb]2(O)(O[C@@H](C([O-])=O)[C@@]1([H])O2)O[Sb]12([O-])O[C@@H](C([O-])=O)[C@@]([H])(O1)[C@]([H])(O2)[C@H](O)CO)[C@H](O)CO PubChem, vue 3D
La structure chimique de cette substance demeure ambiguë, les solutions de stibogluconate de sodium contenant peut-être divers composés d'antimoine, bien que cette hétérogénéité demeure vraisemblablement marginale. Il est possible que l'espèce chimique active ne contienne qu'un seul complexe d'antimoine[3].
Le développement de pharmacorésistances contre ce composé à travers le monde[4] a conduit à l'utilisation alternative d'amphotéricine B ou de miltéfosine.
L'administration de ce médicament est susceptible de provoquer plusieurs effets indésirables :
Il est très phlébotoxique : après l'injection de quelques doses, il peut devenir très difficile de trouver une veine assez saine pour y injecter le produit. La pose d'un cathéter ne résout pas le problème et est même susceptible de l'accentuer, la veine pouvant alors être enflammée sur toute sa longueur avec risque de thrombose. Les fortes doses sont par conséquent administrées fortement diluées.
Le stibogluconate de sodium peut être administré par injection intramusculaire ou directement dans les régions lésées, mais le traitement devient alors très douloureux sans pour autant donner des résultats supérieurs à ceux obtenus par injection intraveineuse.
↑(en) P. H. Rees, P. A. Kager, M. I. Keating et W. T. Hockmeyer, « Renal clearance of pentavalent antimony (sodium stibogluconate) », The Lancet, vol. 316, no 8188, , p. 226-229 (PMID6105394, DOI10.1016/S0140-6736(80)90120-8, lire en ligne)
↑(en) Frédéric Frézard, Cynthia Demicheli et Raul R. Ribeiro, « Pentavalent Antimonials: New Perspectives for Old Drugs », Molecules, vol. 14, no 7, , p. 2317-2336 (PMID19633606, DOI10.3390/molecules14072317, lire en ligne)
↑(en) R. Mukhopadhyay, S. Dey, N. Xu, D. Gage, J. Lightbody, M. Ouellette et B. P. Rosen, « Trypanothione overproduction and resistance to antimonials and arsenicals in Leishmania », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 93, no 19, , p. 10383-10387 (PMID8816809, PMCID38393, DOI10.1073/pnas.93.19.10383, lire en ligne)