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Subodh Gupta est un artiste plasticien indien né en 1964 à Khagaul (en) au Bihar. Star de l'Art contemporain en Inde, il vit et travaille à Delhi.
En 1980, durant 5 ans, il est engagé comme acteur dans une troupe de théâtre de Khagaul puis il est admis, en 1983, au College of Arts and Crafts (Ecole supérieure des arts et artisanats) de Patna[1]. Il obtient une bourse d'études de l'Académie nationale des beaux arts de New Delhi en 1990. Il épouse Bharti Kher en 1993.
En 1996, il réalise 29 Mornings qui sera la première œuvre de l'artiste achetée par un musée (le musée des arts asiatiques de Fukuoka au Japon). Lors de la présentation de The Way Home à la Biennale de Gwangju en 2000, sa rencontre avec Nicolas Bourriaud, commissaire d'exposition, lui permet de commencer une carrière internationale. Il est nommé professeur invité à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 2004.
Il installe son atelier à Gurgaon en 2008. Cette même année, la Galleria Continua de San Gimignano présente une exposition consacrée à l'artiste. En 2010, il conçoit la scénographie (décors, costumes) de Suivront mille ans de calme de Angelin Preljocaj.
En 2011, il participe à l'exposition Paris-Delhi-Bombay...l'Inde vue par des artistes indiens et français au Centre Pompidou. Une grande exposition, intitulée Everything Is Inside regroupant plus de 45 œuvres, est présentée au Museum für Moderne Kunst de Francfort puis à la National Gallery of Modern Art de New Delhi[2].
Il travaille les icônes de la culture indienne : la vache, le fer galvanisé (électrisé) des ustensiles de cuisine, le scooter du livreur de lait, la bouse de vache[3], l'Ambassador[4]... L'œuvre de Subodh Gupta tente de comprendre comment tous ces objets emblématiques d'une culture construisent à la fois les identités individuelles ou collectives et le corps politique de la nation elle-même. Le vocabulaire de Subodh Gupta, au début de son œuvre, était proche de celui de la commémoration - propre à ces drôles de monuments de béton qui essaiment la campagne indienne.[Interprétation personnelle ?] Il crée ainsi des anti-monuments à la fois par un travail de décontextualisation et de dématérialisation : objets, marchandises exportées ou subsistances de la colonisation, moments extraits du labeur ordinaire du peuple indien. (lille3000) « J'habite en Inde et j'aime le travail » ceci est sa phrase culte[réf. nécessaire]