Black quitte l'école et le foyer familial à l'âge légal minimum de 16 ans. Elle se marie à 20 ans et donne naissance à trois enfants[4]. À 25 ans, elle est mère célibataire et vit dans un refuge pour femmes.
Black est directrice de la recherche à l'University College de Londres[10]. Auparavant, elle était à la tête du département d'informatique de l'université de Westminster. Black a fondé le groupe BCSWomen[11] et l'a présidé jusqu'en 2008. Elle soutient la présence des femmes dans l'informatique[12].
Pendant plusieurs années, Black est à la tête d'une campagne de financement de la restauration de Bletchley Park, le centre britannique où les chercheurs de la Seconde Guerre mondiale décryptaient les messages ennemis[13]. En 2003, elle crée un blog pour faire parler de l'endroit, après avoir visité le site et constaté le délabrement des locaux, vu la reconstruction de la machine Bombe, et entendu que plus de 10 000 personnes y avaient travaillé pendant la guerre[14]. La photographie d'un bâtiment avec une bâche bleue pour seule protection a aidé à faire parler de la campagne et à galvaniser les informaticiens. Le blog s'accompagne rapidement d'une activité importante sur les réseaux sociaux et en particulier sur Twitter[15],[16], par Black et par le personnel de l'endroit[17],[18].
Fin 2015, Black publie un livre sur cette campagne, Saving Bletchley Park, dont la publication est d'abord financée par Unbound[19] et qui devient le livre soutenu le plus rapidement par financement participatif de l'histoire[20].
Black crée ensuite l'organisation Techmums pour les mères qui veulent comprendre l'activité de leurs enfants sur Internet. Techmums propose des cours gratuits en sécurité numérique, utilisation des réseaux sociaux, et programmation sous Python, entre autres. L'objectif de l'association est de donner confiance en elles à ces femmes en limitant la fracture numérique et à les aider à échapper à la pauvreté[21].
En 2009, Black gagne le premier prix John Ivinson[22] de la British Computer Society à la Royal Society de Londres. En 2011, elle gagne le Women's Inspiration Award de PepsiCo[23].
Elle fait partie des 30 femmes dont l'ebook de la British Computer Society "Women in IT: Inspiring the next generation" raconte l'histoire[24].
En 2015, Computer Weekly l'identifie comme la septième femme la plus influente de l'IT britannique[25].
↑(en) Sue Black, « Bio + Contact », sur blackse (consulté le ) : « Dr Sue Black left home and school at 16, married at 20 and had 3 children by the age of 23. A single parent at 25 she went to university, gained a degree in computing then a PhD in software engineering. »
↑(en) Amy Fleming, « #techmums: why can't geeks be mothers too? », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Sue Black, « Computing ripple effect for software maintenance », Journal of Software Maintenance and Evolution: Research and Practice, vol. 13, no 4, , p. 263–279 (ISSN1532-060X, DOI10.1002/smr.233)
↑(en) Rory Cellan-Jones, « OBE for Bletchley campaigner Sue Black », sur BBC News Technology, BBC, (consulté le ) : « Others had been battling for years to make the same case without much success, but in 2008 social media was just beginning to play an important role in campaigning, and Dr Black made full use of it. »
↑(en) Rory Cellan-Jones, « Bletchley Park's social media war », sur dot.life A blog about technology from BBC News, BBC, (consulté le ) : « A vital component in this campaign has been what you might call the propaganda war - although one which has employed the most modern of weapons. Dr Black has assembled a significant crowd of supporters for Bletchley Park - geeks, history buffs, technologically literate celebrities - using all the modern social media tools. »
↑(en) Rebecca Thomson, « Bletchley Park wins crucial funding using Facebook and Twitter », Computer Weekly, (lire en ligne)
↑(en) « About », sur techmums.co (consulté le ) : « What is #techmums? #techmums is an e-skills accredited program of short, hands-on workshops that introduce mums to online security, social media savviness, essential computing skills, app and web design. In addition there is opportunity for mums to be introduced to simple Python programming to gain understanding of the computer skills their children may learn at school. #techmums programs are delivered via schools either directly by a #techmums trainer or by the school themselves. All mums enrolled onto the program are further supported by a dedicated #techmums online community. »