Suicide par saut

Une jeune femme hésitant à sauter du haut d'un immeuble à Dallas.

Un saut, dans le jargon policier et médiatique, est le fait qu'un individu se suicide en sautant depuis une hauteur (immeuble, tour, escarpement, falaise, etc). Ce mode de suicide est relativement rare. En France la fréquence se situe entre 5 et 7 %, proche de la moyenne mondiale. Il est un peu inférieur dans les pays anglo-saxons, mais peut atteindre, voire dépasser, des taux de 50 % dans des zones asiatiques urbaines (Singapour, Hong Kong) avec une forte augmentation ces dernières décennies[1].

Ce mode de suicide laisse peu de chance de survie et ceux qui ont survécu sont victimes de graves traumatismes et en gardent des séquelles permanentes[2]. Le suicide par saut n'est pas tout le temps utilisé pour mettre en scène son décès, mais plus pour avoir une certitude de mourir[3].

Prévention des suicides par saut

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  • Restriction de l'accessibilité sur certains sites
  • Barrière anti-suicide : grillage, filet, écran-vitre

Dans la culture populaire

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Article connexe

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Références

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  1. Pierre Delvot, « Revue de littérature et étude sur le suicide par précipitation de pont », sur med.univ-angers.fr, (consulté le ).
  2. (en) Kevin Caruso, « Attempted Suicide Horrors », sur Suicide.org (consulté le ).
  3. (en) Leon Mann, « The baiting crowd in episodes of threatened suicide », Journal of Personality and Social Psychology, vol. 41, no 4,‎ , p. 703–9 (PMID 7288565).