Sulfate de fer(III) | |
Identification | |
---|---|
No CAS | (hydrate) |
No ECHA | 100.030.054 |
No RTECS | NO8505000 |
PubChem | 24826 |
ChEBI | 53438 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre incolore, inodore, hygroscopique et sensible à la lumière[1] |
Propriétés chimiques | |
Formule | Fe2(SO4)3 |
Masse molaire[2] | 399,878 ± 0,023 g/mol Fe 27,93 %, O 48,01 %, S 24,06 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 480 °C (décomposition en oxydes de soufre et de fer)[1] 175 °C (élimination de l'eau du nonahydrates)[1] |
Solubilité | eau : difficile pour la forme anhydre, 4 400 g·l-1 pour le nonahydrate[1] |
Masse volumique | 3,10 g·cm-3[3] 2,1 g·cm-3 (nonahydrate)[3] |
Précautions | |
SGH[1] | |
H302, H315, H318, P280, P310, P301+P312, P302+P352, P305+P351+P338 et P501 |
|
Écotoxicologie | |
DL50 | 500 mg/kg (rat, oral)[4] |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
Le sulfate de fer(III) (sulfate ferrique) est le sel de fer(III) de l'acide sulfurique. Sa formule chimique est Fe2(SO4)3.
Les sulfates de fer se trouvent dans plusieurs minéraux rares et sans importance commerciale. La mikasaïte, un sulfate mixte de fer et d'aluminium de formule chimique (Fe3+, Al3+)2(SO4)3[5] est le nom de la forme minéralogique du sulfate de fer(III). Cette forme anhydre est très rare et est associée à des feux de charbon. Les hydrates sont plus communs, la coquimbite (nonahydrate) étant probablement le plus courant d'entre eux. La paracoquimbite est l'autre nonahydrate naturel, rarement rencontré. La kornélite (heptahydrate) et la quenstedtite (décahydrate) sont peu fréquents. La lausénite (hexa- ou pentahydrate) est une espèce douteuse. Tous les hydrates naturels mentionnés sont instables et liés à la météorisation (oxydation aérobique) de minéraux primaires contenant du fer (principalement la pyrite et la marcassite).