Sylvie Roy | |
Fonctions | |
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Députée à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (3 ans, 10 mois et 27 jours) |
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Circonscription | Arthabaska |
Législature | 40e,41e |
Groupe politique | Coalition avenir Québec (2012 à 2015) Indépendante (2015 à 2016) |
Prédécesseur | Claude Bachand |
Successeur | Eric Lefebvre |
– (9 ans, 3 mois et 18 jours) |
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Circonscription | Lotbinière |
Législature | 37e,38e,39e |
Groupe politique | Action démocratique du Québec (2003 à 2012) Coalition avenir Québec (2012) |
Prédécesseur | Jean-Guy Paré |
Successeur | Circonscription abolie |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | La Tuque (Canada) |
Date de décès | (à 51 ans) |
Lieu de décès | Québec (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Indépendante Coalition avenir Québec Action démocratique du Québec |
Enfants | 2 |
Profession | Avocate |
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Sylvie Roy est une avocate et une femme politique québécoise, née le à La Tuque et décédée le à Québec[1],[2].
De 2003 à 2016, elle a été députée à l'Assemblée nationale du Québec, d'abord sous la bannière de l'Action démocratique du Québec, puis de la Coalition avenir Québec, pour finir par siéger comme indépendante[3].
Diplômée en droit de l'Université Laval en 1987, Sylvie Roy est membre du Barreau du Québec depuis 1988[3]. Elle exerce son métier d'avocate en pratique privée de 1988 à 2003[3]. Elle est la mairesse de Sainte-Sophie-de-Lévrard de 1999 jusqu'à son élection comme députée en 2003[3], et à ce titre, membre de la Commission d'aménagement du territoire, à la MRC de Bécancour de 1999 à 2003. En 2000, elle est la fondatrice du Comité de promotion industrielle de Sainte-Sophie-de-Lévrard, dont elle est la présidente de la fondation jusqu'à 2003[3]. De plus, elle est membre du Comité sur le transport collectif dans le Centre-du-Québec, de 2002 à 2003.
Parmi ses engagements communautaires, elle est avocate auprès d'organismes en santé mentale de la région de la Mauricie de 1991 à 2003, et membre du conseil d'administration du Centre d'initiative à l'emploi (CIEL), à Lotbinière de 1998 à 2001.
Elle est récipiendaire, en 2005, de la Médaille de l'Assemblée nationale[4].
Elle est députée de la circonscription de Lotbinière à l'Assemblée nationale du Québec de 2003 jusqu'à la disparition de cette circonscription en 2012[3]. Depuis 2012, elle est députée de la circonscription d'Arthabaska[3]. De 2003 à 2012, elle représente l'Action démocratique du Québec (ADQ), dont elle est la première femme chef intérimaire, du 26 février au . L'ADQ est devenue la Coalition avenir Québec le , qu'elle représente jusqu'au [3].
Depuis 2014, elle est la porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de travail, d'énergie et de ressources naturelles ainsi que de relations internationales et de francophonie. Elle est aussi la porte-parole du deuxième groupe d'opposition responsable de la région de la Mauricie.
Elle annonce, le , qu'elle quitte le caucus de la Coalition avenir Québec pour siéger comme indépendante[5].
Hospitalisée à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus de Québec depuis à la suite d'un « sérieux malaise », elle y meurt le à l'âge de 51 ans[6],[7]. Sa mort découle d'une hépatite aiguë, d'après son ami et conseiller politique l'avocat Éric Vachon[8].
Sylvie Roy siège comme député à l'Assemblée nationale du Québec depuis les élections générales du 14 avril 2003[9]. Elle est réélue aux élections générales du 26 mars 2007, puis à celles du 8 décembre 2008, à celles du 4 septembre 2012 et à celles du 7 avril 2014[9].
Elle représente la circonscription de Lotbinière de 2003 à 2012[3]. Une nouvelle carte électorale entre en vigueur aux élections de 2012. À cette occasion, le territoire de la circonscription de Lotbinière est redistribué dans trois circonscriptions : Lotbinière-Frontenac, Nicolet-Bécancour et Arthabaska. Depuis 2012, Sylvie Roy représente la circonscription d'Arthabaska[3].
Les journalistes disent d'elle qu'elle « n'a jamais la langue dans sa poche », qu'elle « est à l'origine du déclenchement de la Commission Charbonneau », et qu'elle « a transporté le dossier[10] de l'UQTR sous les lambris dorés de l'Assemblée nationale »[11].
Depuis 2003, elle a exercé les fonctions parlementaires suivantes :
Durant son premier mandat, elle est membre de la Commission des affaires sociales du au . Elle est aussi membre suppléante du Bureau de l'Assemblée nationale du au , et membre de la Commission spéciale sur le choix du site du futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal du au .
Durant son deuxième mandat, elle est leader parlementaire adjointe de l'opposition officielle du au , et porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique du au . Elle est aussi membre de la Commission des institutions du au .
Durant les quatre ans de son troisième mandat, elle occupe 23 fonctions différentes. Le , elle est nommée membre du Bureau de l'Assemblée nationale (jusqu'au ) et membre de la Commission des institutions (jusqu'au ).
Après la démission de Mario Dumont comme chef de l'ADQ en , Sylvie Roy devient, le , la Chef du deuxième groupe d'opposition, fonction qu'elle occupe jusqu'au , c'est-à-dire pendant la course à la chefferie, jusqu'à l'élection du successeur de Mario Dumont, Gilles Taillon. Ce même , elle devient aussi la porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de justice et de sécurité publique (jusqu'au ), et en matière de relations internationales (jusqu'au ). Le lendemain, , elle devient la rapporteure de la Commission des affaires parlementaires de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) (jusqu'au ). Le , elle est nommée membre de la Section du Québec, Association parlementaire du Commonwealth (APC) (jusqu'au ).
Le , à l'entrée en fonction du nouveau chef de l'ADQ, Sylvie Roy est nommée porte-parole du deuxième groupe d'opposition dans cinq matières : éducation, sport et loisir (jusqu'au ), justice (jusqu'au ), condition féminine (jusqu'au ), travail (jusqu'au ), et sécurité publique (jusqu'au ). Le lendemain, , elle reçoit trois autres nominations : Leader parlementaire du deuxième groupe d'opposition, membre de la Commission de l'Assemblée nationale, membre de la Sous-commission de la réforme parlementaire, fonctions qu'elle occupe jusqu'au .
Le , elle devient membre de la Commission de la culture et de l'éducation (jusqu'au ). Le , elle est nommée porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de relations internationales (jusqu'au ) et en matière de Francophonie (jusqu'au ).
Le , elle devient membre de la Commission des relations avec les citoyens (jusqu'au ). Le lendemain, , elle devient aussi membre suppléante du Bureau de l'Assemblée nationale (jusqu'au ).
Le , elle devient membre de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité (jusqu'au ).
Le , elle est nommée porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'affaires sociales (jusqu'au ), puis le comme membre de la Section du Québec de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (jusqu'au ).
Durant son quatrième mandat, elle occupe neuf fonctions.
Le , elle est nommée porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de sécurité publique (jusqu'au ).
Le , elle devient membre du Bureau de l'Assemblée nationale (jusqu'au ).
Le , elle devient membre de la Section du Québec de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (jusqu'au ), membre de la Section du Québec de la Confédération parlementaire des Amériques (jusqu'au ), et membre de la Délégation de l'Assemblée nationale pour les relations avec la Catalogne (jusqu'au ).
Le , elle est nommée porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de services sociaux (jusqu'au ), puis le , porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de famille (jusqu'au ).
Le , elle devient la vice-présidente de la Section du Québec de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) (jusqu'au ), ainsi que vice-présidente et rapporteure de la Commission de la coopération et du développement de l'APF (jusqu'au ).
Depuis le début de son cinquième mandat, elle occupe dix fonctions :
Depuis le , elle est la porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de travail, en matière de relations internationales et de francophonie, et porte-parole du deuxième groupe d'opposition responsable de la région de la Mauricie.
Depuis le , elle est membre du Bureau de l'Assemblée nationale, et depuis le , membre de la Commission de l'économie et du travail.
Depuis le , elle est vice-présidente de la Section du Québec de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), et vice-présidente et rapporteure de la Commission de la coopération et du développement de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
Depuis le , elle est membre de la Section du Québec de l'Association parlementaire du Commonwealth, et membre de la Section du Québec de la Confédération parlementaire des Amériques.
Depuis le , elle est la porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'énergie et de ressources naturelles.
Le 26 août, elle démissionne de la CAQ et annonce qu'elle siégera désormais comme député indépendante[12]. Elle décède en cours de mandat onze mois plus tard, le .
En 2015, elle est nommée chevalière de l'ordre de la Pléiade[13].
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Sylvie Roy (sortante) | Coalition avenir | 19 393 | 45,5 % | 6 512 | |
Luc Dastous | Libéral | 12 881 | 30,2 % | - | |
Gaëtan St-Arnaud | Parti québécois | 7 278 | 17,1 % | - | |
Christine Letendre | Québec solidaire | 2 222 | 5,2 % | - | |
Jean Landry | Conservateur | 475 | 1,1 % | - | |
François Fillion | Vert | 385 | 0,9 % | - | |
Total | 42 634 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 73,3 % et 620 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Sylvie Roy | Coalition avenir | 19 016 | 42,4 % | 5 393 | |
Claude Bachand (sortant) | Libéral | 13 623 | 30,4 % | - | |
Lucie Lebrun | Parti québécois | 8 991 | 20,1 % | - | |
Christine Letendre | Québec solidaire | 1 775 | 4 % | - | |
Rémi Marineau | Option nationale | 519 | 1,2 % | - | |
François Fillion | Vert | 501 | 1,1 % | - | |
Jean Landry | Indépendant | 316 | 0,7 % | - | |
Éric Lafontaine | Union citoyenne | 91 | 0,2 % | - | |
Total | 44 832 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 78,1 % et 570 bulletins ont été rejetés. |
Élection générale québécoise de 2007 | Élection générale québécoise de 2003 | ||||||||
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Candidat | Parti | # de voix | % des voix | Candidat | Parti | # de voix | % des voix | ||
Sylvie Roy | Action démocratique | 15 472 | 59,22 % | Sylvie Roy | Action démocratique | 9 522 | 37,45 % | ||
Laurent Boissonneault | Libéral | 5 720 | 21,89 % | Monique Drolet Glazier | Libéral | 8 773 | 34,50 % | ||
Annie Thériault | Parti québécois | 4 305 | 16,48 % | Jean-Guy Paré | Parti québécois | 6 502 | 25,57 % | ||
Catherine Drolet | Québec solidaire | 630 | 2,41 % | Marc Allard | Vert | 306 | 1,20 % | ||
Étienne Hallé | UFP | 175 | 0,69 % | ||||||
Paul Biron | Démocratie chrétienne | 150 | 0,59 % | ||||||
Total | 26 127 | Total | 25 428 | ||||||
Taux de participation | 78,07 % | Taux de participation | 77,57 % |