Les arbres plantés doivent être entretenus et notamment arrosés lorsque la situation l'exige[6].
Lorsque les arbres ne sont pas entretenus, ils peuvent tomber sur des passants. En , un enfant de 9 ans a dû être amputé après être resté coincé sous un arbre de la cour de son école[7]. En , un enfant a été tué par la chute d'un arbre sur les bords du lac de Sainte-Croix[8],[9],[10],[11].
Les arbres qui conviennent à la vie en ville sont ceux qui présentent des dimensions adaptées aux espaces étroits et qui offrent une bonne résistance à la pollution.
Les arbres sont sensibles au climat. Si des essences qui craignent la chaleur sont plantées, l'élévation des températures due au réchauffement climatique risquent de les tuer[13].
Les arbres indigènes sont des refuges pour la faune locale, les oiseaux et les pollinisateurs. Ceux venus d’ailleurs, beaucoup moins car ils gardent leur écosystème d’origine[13]. Certains arbres peuvent favoriser l'apparition d'insectes ravageurs ou dangereux, comme les chenilles processionnaires[14].
Il existe en France un portail Sésame destiné à faciliter le choix des essences à planter[15]. Il existe aussi des outils qui permettent de suivre l'état des arbres en temps réel[16].
Les arbres sont parfois organisés pour créer des « coulées vertes »[17].
Le fait de choisir une seule essence peut fragiliser le milieu car il le rend davantage vulnérable aux maladies et aux parasites[18]. De plus, il est difficile de planter des arbres sans gêner la visibilité de la voie publique ou altérer le nombre de places de stationnement[19].
Plusieurs candidats à des élections dans le monde proposent de planter plus d'arbres en ville. Cela suscite le scepticisme de la part de certains urbanistes[4].
La municipalité de Berlin doit abattre des arbres qui dépérissent face aux sécheresses à répétition qui sévissent depuis quelques années. Le problème vient du fait que les arbres manquent de place pour leurs racines[13].
Une étude réalisée à Melbourne a permis de démontrer que la plantation d'arbres permettait d'augmenter le norme et la variété d'insectes présents sur place[20],[21].
Des campagnes de sensibilisations sont organisés par les pouvoirs publics : des élèves d'écoles sont invités à planter des arbres[2].
Le Cerema proposent aux communes qui le souhaitent d'être aidé dans la plantation d'arbres[23].
Le pôle paysage Verdir note que suivant les espèces d'arbres demandées, il peut y avoir des pénuries, notamment dû au fait que les espèces cultivées ne correspondent pas toujours à celle demandées[24].
La ville de Paris mènent plusieurs études pour végétaliser de manière cohérente les villes[25].
La ville d'Angers est classée comme première ville verte de France[26].
↑(en) Luis Mata, Amy K. Hahs, Estibaliz Palma et Anna Backstrom, « Large positive ecological changes of small urban greening actions », Ecological Solutions and Evidence, vol. 4, no 3, (ISSN2688-8319 et 2688-8319, DOI10.1002/2688-8319.12259, lire en ligne, consulté le ).