Syndrome d’Andersen-Tawil | |
Référence MIM | 170390 |
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Transmission | Dominante |
Chromosome | 17q23.1-q24.2 |
Gène | KCNJ2 |
Mutation de novo | Une fois sur deux |
Nombre d'allèles pathologiques | 21 connues |
Porteur sain | Sans objet |
Pénétrance | Jusqu'à 20 % de porteurs de la mutation ne présentent aucun signe |
Maladie génétiquement liée | Aucune |
Diagnostic prénatal | Possible |
Liste des maladies génétiques à gène identifié | |
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Le syndrome d'Andersen-Tawil est l'association d'une triade associant :
Il peut s'accompagner d'une cardiomyopathie dilatée[2].
Le syndrome a été décrit pour la première fois par Ellen Damgaard Andersen en 1971, chez un garçon de huit ans[3]. Rabi Tawil décrit le rôle du potassium dans les symptômes, en 1994[4].
La maladie fait partie des canalopathies. Elle est secondaire à la perturbation du canal potassique Kir2.1[5], dont le KCNJ2 est la protéine constituante mutée[6], entraînant un syndrome d'Andersen-Tawil de type 1. L'atteinte d'une autre protéine canalaire, le KCNJ5 provoque un syndrome d'Andersen-Tawil dit de type 2.
Le risque est essentiellement la survenue d'un trouble du rythme ventriculaire pouvant conduire à une syncope ou à une mort subite, avec une fréquence approchant le 8 % sur cinq ans pour le syndrome de type 1[7].
Les bêta-bloquants sont inefficace dans le syndrome de type 1[7].