Pas moins de 15 gènes jouant un rôle dans l'expression du syndrome ont été identifiés. Cela concerne principalement les gènes AHI1(en) (chromosome 6 humain), NPHP1(en) codant la protéine néphrocystine, CEP290 et C5ORF42(en) retrouvé chez la population du Bas-Saint-Laurent au Québec[2].
Un retard de développement[3], des anomalies de la respiration, des accélérations du rythme de la respiration alternant avec des pauses respiratoires et des mouvements anormaux des yeux. Des mouvements rythmiques importants de la langue aboutissent à une hypertrophie de celle-ci. Les épisodes apnéiques s’améliorent souvent avec le temps mais sont responsables de décès de l’enfant. L’intelligence est variable. L’autisme est parfois retrouvé. L'agénésie du vermis cérébelleux fait partie de la description de ce syndrome.
La malformation de Dandy-Walker est décelée dans 10 % des cas.
↑Hildebrandt F, Benzing T, Katsanis N, Ciliopathies, N Engl J Med, 2011;364:1533–1543
↑(en) Myriam Srour, Jeremy Schwartzentruber, Fadi F Hamdan, Luis H Ospina, Lysanne Patry, Damian Labuda, Christine Massicotte, Sylvia Dobrzeniecka, José-Mario Capo-Chichi, Simon Papillon-Cavanagh, Mark E Samuels, Kym M Boycott, Michael I Shevell, Rachel Laframboise, Valérie Désilets, Bruno Maranda, Guy A Rouleau, Jacek Majewski, Jacques L Michaud, « Mutations in C5ORF42 Cause Joubert Syndrome in the French Canadian Population », American Journal of Human Genetics, vol. 90, no 4, , p. 693-700 (ISSN1537-6605, PMID22425360, DOI10.1016/j.ajhg.2012.02.011).