La taxinomie de la tribu des Loteae (sous-famille des Faboideae) est complexe et sa division en genres a considérablement varié. De nombreuses espèces du genre Syrmatium étaient auparavant classées dans un genre Lotus défini au sens large. Une étude phylogénétique moléculaire réalisée en 2000 sur la base de séquences nucléaires ribosomales ITS a confirmé la thèse selon laquelle les espèces de Lotus du Nouveau Monde (Amériques) et celles de l'Ancien Monde (Afrique et Eurasie) n'appartiennent pas au même genre. Le genre Syrmatium est monophylétique[3],[4].
↑(en) G.V. Degtjareva, T.E. Kramina, D.D. Sokoloff, T.H. Samigullin, C.M. Valiejo-Roman et A.S. Antonov, « Phylogeny of the genus Lotus (Leguminosae, Loteae): Evidence from nrITS sequences and morphology », Canadian Journal of Botany, vol. 84, no 5, , p. 813–830 (DOI10.1139/b06-035).
↑(en) G.V. Degtjareva, T.E. Kramina, D.D. Sokoloff, T.H. Samigullin, C.M. Valiejo-Roman et A.S. Antonov, « New data on nrITS phylogeny of Lotus (Leguminosae, Loteae) », Wulfenia, vol. 15, , p. 35–49 (lire en ligne).