L’éducation au Liban est inspirée du système napoléonien (baccalauréat français) : au Liban, le baccalauréat est nécessaire pour faire des études universitaires. Néanmoins comme dans tous les pays francophones le bac français peut être présenté à la place du libanais. Un accord France-Liban fait en 1943 après l’indépendance du Liban, proclame la mutuelle reconnaissance des diplômes.
En 1970, à la création de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Liban en est membre et un accord avec tous les membres fut signé pour la reconnaissance des diplômes francophones dans les pays membres de l’organisation. Le Québec, le Nouveau-Brunswick et le Canada ont notamment ratifié cet accord avec plusieurs pays, dont le Liban. Ils jugent le programme libanais comme inadapté pour les exigences de l’enseignement supérieur Québécois ou Canadien. De ce fait un étudiant titulaire du Bac libanais devra suivre 2 ans d’Études pré-universitaire au Canada pour être admis dans une université québécoise ou canadienne.
La crise économique frappant le Liban depuis 2018 a forcé de nombreux jeunes libanais à abandonner leur éducation et à rejoindre le marché du travail indique un rapport de l'UNICEF en 2022. Le taux d'inscription dans les établissements éducatifs est passé de 60 % à 43 % en une année pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans[1].