Sébastien Bodet | |||||||||
Informations | |||||||||
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Nages | Nage libre | ||||||||
Période active | 2005-2012 | ||||||||
Nationalité | Français | ||||||||
Naissance | Dreux |
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Club | CO Vernouillet (1991-1996) CV Rouen (1996-2006) Lagardère Paris Racing (2006-2009) Sarcelles (2009-2012)[E 1] |
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Palmarès | |||||||||
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Sébastien Bodet, né le à Dreux (Eure-et-Loir), est un nageur français.
Sébastien Bodet est issu d'une famille dont les deux parents jouent au football[E 2]. À six ans, il veut s'essayer à l'escalade ou le tir à l'arc mais est recalé à cause de son trop jeune âge[E 2]. Il tente sa chance à la piscine près de chez lui à Vernouillet où sa mère lui apprend à nager[E 2]. Un maître-nageur du COV l'invite un jour à intégrer la section compétition du club[E 2]. Ses entraîneurs assistent à l'éclosion en quelques années[E 2]. Rapidement, il fait tomber ses premiers records départementaux et régionaux en nage libre et en dos, ses deux spécialités[E 2].
À la fin du collège, Bodet choisit d'intégrer le Pôle espoirs de Rouen pour continuer à progresser[E 2]. En quelques mois, le jeune eurélien se métamorphose et retranche dix secondes à son record sur 200 mètres nage libre (de 2 min 04 s à 1 min 54 s) et cinq sur 100 m (de 57 min à 52 min)[E 3]. Logiquement, il intègre l'équipe de France jeunes, avec Fabien Gilot son complice pendant six ans aux Vikings de Rouen[E 3]. Grégory Mallet et Julien Sicot, aussi internationaux, partagent les séances[E 3]. Sacré successivement champion de France minimes, cadets puis juniors, Bodet devient champion d'Europe du relais 4 × 100 m juniors 2002[E 3]. L'année suivante, les Bleuets conservent leur bien[E 3]. En , il gagne l'or national sur 50 m dos en petit bassin pour sa première saison en seniors devant Camille Lacourt[E 3].
En 2006, Bodet s'installe à Paris pour poursuivre ses études, qu'il juge plus importantes que la natation, dans les sciences du sport puis l’ostéopathie, dont il fera plus tard son métier[E 3]. Sous le bonnet bleu du Racing club de France, qui devient ensuite le Lagardère Paris Racing, il met le cap sur les JO 2008[E 3]. Mais à ce moment, le niveau se densifie et la qualification individuelle devient utopique[E 3]. Il reporte alors tous ses espoirs sur le relais[E 3]. Pour lui, tout va se jouer en avril 2008 dans le complexe de Dunkerque[E 3]. Il doit se hisser parmi les quatre premiers des championnats de France[E 3]. Dans la combinaison semi-polyuréthane, Bodet signe le meilleur temps des demi-finales avec un record personnel (1 min 49 s 37)[E 3]. En finale, il arrive second derrière l’inaccessible Amaury Leveaux[E 3].
À vingt-deux ans, Bodet s'envole pour Pékin[E 3]. Après plusieurs semaines de préparation sur place, il se présente sur le plot de départ avec Leveaux, Clément Lefert et Matthieu Madelaine[E 3]. Les Bleus visant la finale[E 3] rafraîchissent de quatre secondes le record de France en 7 min 13 s 57 mais échouent à la dixième place à 2,5 secondes de la finale[E 4].
L'année post-olympique permet à Bodet de battre plusieurs de ses records[E 4]. Mais elle marque aussi son déclin[E 4]. Alors que Philippe Lucas prend les commandes du Lagardère, lui s'exile vers le club de Sarcelles[E 4]. Avec ses études, il enchaîne de grosses semaines[E 4]. Rentré dans le rang au niveau national, il tente un pari en : partir s'entraîner aux États-Unis[E 4]. Il s’épanouit à l'université du Michigan[E 4]. Mais il ne retrouve pas son niveau et rate la qualification pour les JO 2012, son dernier objectif, aux championnats de France en [E 4]. Usé par les sacrifices que réclame le haut niveau, Bodet prend sa retraite sportive en 2012[E 4].
Championnats de France de natation
Championnats de France de natation en petit bassin (1)
Championnats du monde universitaire (1)
Championnats d'Europe juniors (2)