L'usage d'un téléphone au volant est la pratique consistant à téléphoner tout en conduisant un véhicule. Cette pratique ayant pour conséquences d'augmenter les risques d'accident, elle est interdite dans de nombreux pays.
En France, l'usage du téléphone au volant est interdit depuis 2003. Il a en effet été prouvé que le conducteur enregistre entre 30 et 50 % d’informations en moins sur la route lorsqu’il est au téléphone provoquant ainsi un impact négatif sur la bonne exécution des tâches nécessaires à la conduite. Le non-respect de cette règle du code de la route expose le contrevenant à une amende de 135 € et à un retrait de trois points sur son permis de conduire[1].
Depuis le , les kits mains libres qui étaient jusqu'alors tolérés, deviennent eux aussi interdits[2]. Le contrevenant s'expose aux mêmes conséquences que pour l'usage du téléphone au volant.
Éric Lemaire, d’Axa Prévention considère que le téléphone au volant est une « catastrophe nationale »[3].
En Espagne, l'usage de l'oreillette notamment pour téléphoner est interdit depuis 2003[4].
Dans l'UE, l'usage illicite d'un téléphone portable ou de tout autre appareil de communication en conduisant un véhicule fait partie des infractions pouvant être échangées entre les pays membres dans le cadre de la Directive (UE) 2015/413 du Parlement européen et du Conseil du facilitant l'échange transfrontalier d'informations concernant les infractions en matière de sécurité[5].
En France, en juillet 2022, le téléphone au volant est considéré comme seule cause dans un accident[6].
Au Japon, on considère que la distraction cause des accidents, et que cette distraction peut être causée par le fait de parler à un téléphone intelligent ou de le regarder, ou de regarder un système tel qu'un système de navigation[7].