Drone de combat Anka dans les airs | |
Constructeur | TAI |
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Rôle | Drone MALE |
Statut | En service |
Premier vol | |
Mise en service | |
Investissement | 180 millions $ |
Coût unitaire | 96 500 000 $ (1 système + 3 drones) |
Nombre construits | 102 |
Motorisation | |
Moteur | Thielert Centurion 2.0 (remplacé par un moteur national TEI turbo) |
Nombre | 1 |
Type | Moteur à combustion interne 4 cylindres turbocompressé |
Puissance unitaire | 170 ch (125 kW) |
Dimensions | |
Envergure | 17,3[1] m |
Longueur | 8[1] m |
Hauteur | 1,70 m |
Surface alaire | 13,6 m2 |
Masses | |
À vide | 1 250 kg |
Carburant | 250 kg |
Maximale | 1 500 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 217 km/h |
Plafond | 9 150[2] m |
Rayon d'action | 5 200 km |
Autonomie | 30 h |
Armement | |
Interne | MAM-C, MAM-L, MAM-T, Cirit (en), BOZOK, L-UMTAS, Şimşek, Teber-81, HGK, KGK, CAKIR, TÜBİTAK SAGE |
Avionique | |
Capteurs optroniques Capteur radar de détection de cibles mobiles (SAR/MTI) Liaison de données à vue directe (LOS) et par satellite (Satcom) INS/GPS Télémètre-désignateur laser Système SIGINT de renseignement électronique Système de guerre électronique |
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Le TAI Anka est un drone de combat d'altitude de croisière moyenne et de longue autonomie (MALE) développé par Turkish Aerospace Industries (TAI). Initialement conçu au début des années 2000 pour des missions tactiques de surveillance et de reconnaissance, l'Anka a évolué en une plate-forme modulaire avec radar à synthèse d'ouverture, armes de précision et communication par satellite[3].
Un système se compose de trois Anka (A/V), d'une station de contrôle au sol (GCS), d'un terminal de liaison de données au sol (GDT), d'un système de décollage et d'atterrissage automatique (ATOLS), d'un système d'exploitation des images transportables (TIES), d'un terminal vidéo à distance (RVT) et de divers équipements de soutien au sol (GSE)[4].
Le drone est conçu pour des missions de jour et de nuit, y compris dans des conditions météorologiques défavorables. Il effectue des missions de renseignement, de surveillance, de reconnaissance, de détection de cibles mobiles/stationnaires, de reconnaissance, d'identification et de suivi. Anka est notamment configuré avec les éléments de l'avionique suivants :
Anka est conçu en architecture ouverte (Open architecture) pour emporter diverses charges utiles et réaliser différentes missions.
L'ensemble de la structure composite est composé d'un fuselage monobloc, d'une aile et d'un empennage en V, détachables, d'un train d'atterrissage rétractable, de gouvernes redondantes. Propulsé par un moteur à combustion interne, 4 cylindres turbocompressé, le drone est équipé de réservoirs de carburant, d'un système de protection contre le givre, d'un système de contrôle environnemental, d'un système d'éclairage et d'un système électrique redondant avec batterie de secours.
Anka est doté d'un système de contrôle numérique des vols, d'actionneurs électromécaniques, de systèmes de commande de vol tels que le GPS, le tube de Pitot, ordinateur de vol, capteur de navigation, transducteurs, capteurs de température, de pression, de déplacement... Un transpondeur est également intégré dans le système de communication pour l'intégration dans l'aviation civile.
Le drone est entièrement développé par TAI, l'armement et les autres éléments matériels et logiciels pertinents sont développés par des sous-traitants nationaux, tels que Aselsan, AYESAŞ et MilSOFT.
En , Turkish Aerospace dévoile l'Anka +A, la variante armée de l'Anka-A. Propulsé par des moteurs turbocompressés, ce modèle a un poids brut de 4 tonnes contre 1,5 tonne pour l'Anka A. utilisé pour les missions de reconnaissance et de collecte de renseignements (ISTAR). L'armement comprend des missiles air-sol Roketsan CIRIT à guidage laser. En 2016, le ministère turc de la défense confirme l'utilisation du Anka A pour effectuer des missions de reconnaissance opérationnelle, bien que les missions d'attaque opérationnelles de l'Anka +A n'aient pas encore été officiellement divulguées[5].
Le , l'Anka-B effectue son premier vol avec succès. L'Anka-B est une version améliorée de l'Anka-A. Cette nouvelle version intègre un radar à synthèse d'ouverture Aselsan, un pod de reconnaissance et de ciblage. l'Anka-B atteignit les 30 000 pieds, 26 heures et 200 km de rayon pendant les vols d'essai. L'armée de l'air turque en commande 10 pour un coût de 300 millions de dollars US[6].
L'Anka-S est la version de production en série et armée du drone Anka. Le drone est équipé d'une puissante antenne SATCOM VR-18C de ViaSat et d'un nouvel ordinateur de vol développé par TAI. L'Anka-S est dans un premier temps propulsé par un moteur Thielert Centurion 2.0S puis remplacé par le TEI PD-170[7].
Le , le Sous-Secrétariat à l'industrie de la défense annonce que l'Anka-S a effectué ses premiers essais de tir réel. Le drone a été testé avec des munitions MAM-L développées par le Roketsan[8].
Les drones Anka-S ont été les principaux drones armés utilisés lors des opérations Spring Shield en Syrie. La liaison SATCOM est une des raisons pour lesquelles ils sont favorisés, car l'environnement de guerre électronique y est très hostile.
Drone de guerre électronique et de renseignement destiné à l'Organisation nationale du renseignement. Équipé de systèmes de guerre électronique et de renseignement (ELINT et COMINT)[9].
L'Anka-2 (nom de code Aksungur) est un drone bimoteur conçu sur la base de l'Anka-S, avec une capacité de charge utile nettement supérieure. Cette version est toujours en cours de développement et devrait être mise en service en 2020.
Plusieurs pays sont intéressés par le drone Anka en 2012 :