Tafraoui | ||||
Des Curtiss P-40 Warhawk américains sur l'aéroport de Tafraoui (1943) | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | طفراوي | |||
Nom amazigh | ⵜⴰⴼⵔⴰⵡⵉ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Région | Oranie | |||
Wilaya | Oran | |||
Daïra | Oued Tlelat | |||
Code ONS | 3112 | |||
Démographie | ||||
Population | 12 679 hab. (2009[1]) | |||
Densité | 70 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 35° 28′ 59″ nord, 0° 31′ 38″ ouest | |||
Superficie | 182,00 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya d'Oran. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Tafraoui est une commune algérienne de la wilaya d'Oran ainsi que le nom d'une base aérienne de l'Armée de l'air algérienne, située au sud de la ville d'Oran.
La commune est située au Sud de la wilaya d'Oran.
Le nom pourrait dériver soit de la marque de l'appartenance, soit du pluriel collectif en berbère du toponyme « ifri » (grotte, escarpement)[2]. Une autre hypothèse rapproche le nom de Tafraoui au substantif Tafraout qui signifie « bassin, cuvette » en berbère[3]. le [i] final pourrait avoir remplacé le [t] en marque d'appartenance.
En , durant la Guerre d'Algérie, a eu lieu la Bataille de Sidi-Ghalem, à la veille de l'Aïd el-Fitr entre un groupe de maquisards du FLN et des troupes l'armée française[4].
Située à proximité du village de Tafaraoui dont elle a initialement porté le nom, la Base d'aéronautique navale française de Lartigue a fonctionné de 1940 à 1964. Elle fut nommée ainsi en l'honneur du contre-amiral Jean Lartigue, tué à Rochefort lors d'un bombardement allemand le . Initialement affectée à l'armée de l'air, elle a été cédée à la Marine en et elle a accueilli des formations venues de France métropolitaine au moment de l'armistice, notamment des escadrilles de Dewoitine D.520, Martin 167 réarmés en LeO 45 en 1941.
En , l'U.S. Army Air Force a occupé le terrain et y a installé un centre du Coastal Command allié. La base a été réarmée par la marine française en . Située à 111 m d'altitude la base était dotée de deux pistes parallèles : une piste principale de 2 440 m, une piste secondaire, dite piste de secours, de 1 200 m[5].
Le , la flottille 22F quitte définitivement Lartigue pour Nîmes. Les couleurs françaises sont rentrées solennellement une dernière fois le en présence du Capitaine de Vaisseau Rebut, commandant la Marine à Mers el-Kébir[6].
L'ancienne base militaire de Lartigue de l’OTAN a été récupérée par l’ANP en 1964 et, dès 1977, la base a pris le statut d'École supérieure de l’Air (ESA) destinée à former des officiers pilotes, des ingénieurs et des techniciens nécessaires aux forces aériennes algériennes[7].
Chaque année, les habitants organisent la waâda de Sidi Ghalem, l'ancêtre fondateur de la tribu Sidi Ghalem[8].