Genre | Opéra (tragédie lyrique) |
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Musique | André Campra |
Livret | Antoine Danchet |
Langue originale |
Français |
Création |
Paris, à l'Opéra national de Paris |
Tancrède est une tragédie lyrique d'André Campra, sur un livret d'Antoine Danchet, représentée à l'Académie royale de musique le .
rôle | voix | distribution[1](chef d'orchestre : Marin Marais) |
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Un sage enchanteur | haute-contre | Jacques Cochereau |
La paix | soprano | Mlle Clément L. |
Suivantes de la paix | sopranos | Mlles Clément P. et Loignon |
Tancrède, un croisé | baryton-basse | Gabriel-Vincent Thévenard |
Argant | baryton-basse | Charles Hardouin |
Clorinde | contralto/alto[2] | Julie d'Aubigny (La Maupin) |
Herminie, fille du roi d'Antioche | soprano | Marie-Louise Desmatins |
Isménor, sorcier | baryton basse | Jean Dun père |
Les guerrières | sopranos | Mlles Dupeyré, Lallemand et Loignon |
Un sylvain | haute-contre | Antoine Boutelou |
Une dryade | sopranos | Mlles Loignon et Bataille |
Une nymphe | soprano | Mlle Dupeyré |
La vengeance | ténor (travesti) | Claude Desvoyes |
Clorinde, destiné à Mademoiselle de Maupin, « passe pour être le premier grand rôle d'alto féminin dans l'opéra français »[3].
L’argument emprunté à La Jérusalem délivrée du Tasse, se déroule du temps des croisades et repose sur les amours tragiques du chevalier avec la sarrasine Clorinde, qu’il finit par tuer en combat singulier, alors que cette dernière l’affronte sous l’armure d’un autre.