Le village est niché dans la vallée de la Florieye, affluent de l'Argens, à nouveau en eau depuis fin 2008 après plusieurs années de sécheresse totale.
Sa crue le a fait des dégâts considérables, route de Lorgues emportée sur 50 m après le pont, cinq maisons détruites, 50 autres inondées. Autre inondation en .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 1,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Arcs_sapc », sur la commune des Arcs à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 803,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Taradeau est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Draguignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (45,6 %), cultures permanentes (34,4 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Taradeau est caractérisée par un habitat celto-ligure dès le Ier siècle av. J.-C., comme l'attestent les restes d'un oppidum (fortifications au sommet du village) découverts en 1969 sur le promontoire qui surplombe le village, à la suite d'un terrible incendie.
Lors de l'incendie du , un tracker de la Sécurité civile s'écrase en forêt. Le pilote est miraculeusement indemne.
Taradeau est victime de pluies diluviennes d'environ 400 mm et de la crue très violente de la Florieye le , le niveau de la rivière est passé de 10 cm à 6 m sur un largeur initiale de 3 m passée à 100 m de large pendant une demi-journée. De nombreux dégâts sont à déplorer, parmi lesquels la destruction de cinq maisons, l'inondation de cinquante autres maisons et la destruction de la route à l'ouest du pont sur une cinquantaine de mètres[18].
Ampus fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-communauté d'agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[20] de 110 019 habitants en 2019[21], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :
L'actuelle station d'épuration de Taradeau ne pouvant plus traiter correctement les eaux usées, une station d'épuration commune à Taradeau et Vidauban a été construite, capable de gérer 15 000 équivalent-habitants[24]. Elle est en service depuis le et les eaux usées bénéficient du label eau de baignade. L'ancienne station a été détruite lors de la crue violente de la Florièye en .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2022, la commune comptait 1 899 habitants[Note 3], en évolution de +5,09 % par rapport à 2016 (Var : +4,98 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
sur la commune : Médecin, Infirmières, cabinet masseurs-kinésithérapeutes, psychologue clinicien[35].
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 13 km[36],[37]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[38] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
L'oppidum de Taradeau a été mis au jour, en 1969, sur le promontoire qui surplombe le village, à la suite d'un terrible incendie. Il est caractéristique d'un habitat celto-ligure du Ier siècle av. J.-C.[45],[46],[47].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN1254-9371), (ISBN2-906162-54-X), p. 231.
Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Saint-Rémy-de-Provence : Taradeau, p. 139
Jean-Pierre Brun, Gaétan Congès et Michel Pasqualini, Les fouilles de Taradeau. Le Fort, l’Ormeau et Tout-Egau supplément au numéro 28, Université Paul Valéry-Montpellier, 1994 (ISBN2271050227)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]