Tarasteix | |||||
Paysage dans les environs du village de Tarasteix | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Adour Madiran | ||||
Maire Mandat |
Francis Lelaurin 2020-2026 |
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Code postal | 65320 | ||||
Code commune | 65439 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
272 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 19′ 17″ nord, 0° 00′ 23″ ouest | ||||
Altitude | Min. 258 m Max. 366 m |
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Superficie | 9,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-en-Bigorre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | tarasteix.fr | ||||
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Tarasteix [taʁastɛks] est une commune française située dans le nord-ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lys, la Géline, la Barmale et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Tarasteix est une commune rurale qui compte 272 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 604 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..
La commune de Tarasteix se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 12 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 9 km de Vic-en-Bigorre[2], bureau centralisateur du canton de Vic-en-Bigorre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montaner (2,8 km), Ponson-Debat-Pouts (2,9 km), Oroix (2,9 km), Siarrouy (3,6 km), Lagarde (3,6 km), Ponson-Dessus (3,8 km), Talazac (3,9 km), Pintac (4,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Tarasteix fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Lys, la Géline, la Barmale et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Lys, d'une longueur totale de 29,6 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Échez à Larreule, après avoir traversé 10 communes[8].
La Géline, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune d'Azereix et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Luzerte à Saint-Lézer, après avoir traversé 12 communes[9].
La Barmale, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans Canal de Luzerte à Ger, après avoir traversé 6 communes[10].
Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[12] : le « bois des collines de l'ouest tarbais » (3 095 ha), couvrant 13 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[13] et le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] : le « plateau de Ger et coteaux de l'ouest tarbais » (6 409 ha), couvrant 26 communes dont six dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[15].
Au , Tarasteix est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,3 %), zones agricoles hétérogènes (30 %), forêts (24,3 %), prairies (4,5 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 115[I 5].
Parmi ces logements, 90,1 % sont des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants.
Cette commune est desservie par les routes départementales D 27 et D 63.
Le territoire de la commune de Tarasteix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lys, le Géline et le Luzerte. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[20],[17].
Tarasteix est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[21]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 109 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 109 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[25] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Nom occitan : Tarastèish.
Tarasteix était au Moyen Âge une seigneurie qui ne devait l'hommage à aucun suzerain et qui se considérait donc comme souveraine. Cette seigneurie fut achetée en 1664 par Henri de Montesquiou d'Artagnan.
I
La Commune de Tarasteix est située à l’ouest du département des Hautes Pyrénées et au nord-ouest de Tarbes. Les coordonnées géodésiques de la commune sont : 43° Nord et 0° Ouest, le village de Tarasteix est donc situé sur le Méridien de Greenwich.
Elle est bornée à l’est par les communes de Siarrouy et de Lagarde, au sud par celle d’Oroix, à l’ouest par les communes de Ponson-Dessus et de Ponson-Debat et au nord par celle de Montaner.
Sa superficie est de 9 km2 847.649 m2 (985 hectares).
Sa distance aux chefs-lieux du canton, de L’arrondissement, du département est de 15 km.
Tarasteix est sur deux coteaux, le coteau dit de l’église et le coteau du couchant, dit de Laban, séparés par la petite vallée dite du Lys ; Il y a un troisième coteau au levant de celui de l’église, séparé de ce dernier par la petite vallée de l’Uzerte, c’est sur ce coteau que se trouve l’ancien couvent des Carmes, où ces derniers possédaient 107 hectares 49 ares de bois taillis et landes et ces lieux avaient pris le nom de St. Désert de Tarastex, prés d’un million de francs a été employé pour la construction de ces bâtiments qui sont seulement aux deux tiers achevés. Cette propriété appartient depuis quatre ans environ à la veuve Caussade de Séméac et elle est régie par un ancien domestique des Carmes.
Trois petits ruisseaux coulent à Tarasteix ; le Lys, dans la petite vallée située entre le coteau Laban et le coteau de l’église ; la Luzerte, dans la petite vallée située entre le coteau de l’église et celui des Carmes et la Galine, dans la petite vallée au levant du coteau des Carmes ; ils sont tous les trois insignifiants vu qu’ils ne coulent que lorsqu’ils sont alimentés par l’eau des pluies.
Le sol de Tarasteix produit les principales céréales ; il y a surtout beaucoup de châtaignes.
L’eau des puits de Tarasteix est très limpide et surtout légère.
Tarasteix se trouve à 311 mètres environ au-dessus du niveau de la mer ; les vents de l’ouest s’y font beaucoup sentir et y amènent des pluies abondantes ; l’été, l’air y est en général vif, ce qui rend le pays sain, les pluies d’orages n’y sont pas fréquentes comme dans certaines localités des environs.
II
La population de la commune d’après le recensement de 1886 est de 404 habitants, chiffre qui tend à rester stationnaire. La commune est divisée en cinq quartiers :
Elle est administrée par un maire assisté d’un adjoint et d’un conseil municipal, le tout 10 membres.
Elle est desservie pour les cultes par un curé ou desservant dépendant de l’évêché de Tarbes ; il y a encore un pasteur protestant qui réside à Tarbes et qui se rend plusieurs fois l’année chez une famille protestante de la localité.
Tarasteix appartient à la perception d’Oursbelille, dont le percepteur réside à Tarbes ; elle est desservie pour les postes par le bureau d’Oursbelille.
La Valeur du Centime de la commune est de 0,19 franc.
Les revenus ordinaires sont d’environ 3600 francs.
III
Les principales cultures en usage dans la commune sont le froment, le méteil, le seigle, l’orge, l’avoine, le maïs et les pommes de terre, elle produit environ 1600 hectolitres des trois premières céréales et 2400 hectolitres environ de maïs quantité à peu prés suffisante pour nourrir ses habitants ; les procédés de culture employés par les propriétaires sont ceux que le progrès dicte tous les jours.
Les bois de Tarasteix ne sont point soumis au régime forestier, ils appartiennent à des particuliers et produisent annuellement en moyenne 1.200 francs. Chaque propriétaire possesseur de bois fait tous les ans une petite coupe de bois pour sa provision et plusieurs chars en plus qu’il fournit à la ville de Tarbes ; en général c’est une espèce de chêne connu dans le pays sous le nom de tauzin ; le bois ainsi coupé repousse et tous les quinze ou vingt ans, il y a une nouvelle coupe.
Les vignes occupent environ une étendue de 30 hectares qui fournissent en moyenne par an 1.000 hectares de vin blanc d’une assez bonne qualité ; le philloxéra n’a pas encore fait heureusement son apparition dans la commune, mais en revanche le mildiou, ces deux dernières années a fait périr la presque totalité du vin et a considérablement affaibli les vignes ; aussi les propriétaires de vignobles sont décidés cette année à employer les médicaments en usages dans d’autres pays pour combattre cette maladie.
L’élevage des vaches et des cochons constitue la principale ressource des habitants de Tarasteix.
Comme le pays est assez accidenté il y a beaucoup de lièvre et de perdreaux. Depuis 2 ans environ une bande d’une douzaine de sangliers ont fait leur apparition sur le territoire.
Les ruisseaux de Tarasteix ne fournissent guère que des anguilles et encore très peu.
La commune de Tarasteix n’a qu’un moulin de peu d’importance, situé sur le Lys, il ne fonctionne environ que le quart de l’année.
Elle possède depuis ces dernières années seulement trois chemins d’intérêt commun : celui de Ger à Vic ; celui de Siarrouy à Oroix et celui de Lagarde à Ponson-Dessus, ce dernier n’est pas encore terminé.
Les deux ponts qui se trouvent sur Luzerte et un autre qui est sur le Lys sont insignifiants.
Les mesures locales encore en usage sont la canne ou double décalitre pour le vin et le journal qui se compose de 25 ares 52 pour mesure agraire.
IV
On rapporte dans la commune que dans les temps anciens on payait au seigneur pour chaque mariage une certaine petite somme qui variait, eu égard à la fortune des futurs époux.
Il paraît que la justice était rendue autrefois à Tarasteix et que les criminels y étaient exécutés. Dans le quartier qu’on appelle encore le Potau, il y avait un grand chêne muni d’un crochet où étaient pendus les grands coupables.
Le langage de la localité est un mélange du patois de la Bigorre et du patois du Béarn.
Ses habitants professent la religion catholique à l’exception de deux familles qui sont protestantes depuis peu, leurs mœurs sont simples.
Ils portent en général pour coiffure un berret à l’imitation des Basques ; ils portent une grande partie de l’année une grande blouse qu’on désigne dans la localité sous le nom de chamarre (les hommes).
En général ils se nourrissent de pain de froment, de salé de cochon, d’oie et de canard, ils n’usent pas de viande de boucherie, à peine en achètent-ils une fois par an pour la fête locale.
On ne trouve rien dans les archives communales, elles avaient été brûlées à ce qu’il paraît avant 1789.
Enseignement
Jusqu’en 1883 il n’y avait qu’une école mixte à Tarasteix et l’enseignement avait toujours été donné par des instituteurs, en premier lieu libres et ensuite publics.
Pendant de longues années le porche de l’église avait tenu lieu de salle d’école ; c’est seulement en 1873 qu’une maison d’école a été construite.
Le 1er octobre 1883 à la rentrée des classes, une institutrice communale a été nommée à Tarasteix, et il y a depuis lors, deux écoles distinctes.
En 1884, la maison d’école des garçons a été restaurée et en 1886 une maison d’école pour les filles a été construite.
La maison d’école des garçons se compose, savoir : au rez de chaussée de la salle d’école, assez vaste, d’une cuisine, d’une salle à coucher, d’un corridor ; au nord-est de la salle d’école se trouve un préau couvert et des lieux d’aisances pour les élèves et à l’est de la dite salle, il y a la cour des élèves ; au couchant de la maison, il y a un hangar, des latrines, la cour de l’instituteur, des volières, un puits et à l’ouest de la dite cour, le jardin de l’instituteur, d’une contenance de 6 ares 71 c.
Le 1er étage se compose de deux chambres à coucher, situées sur la salle d’école, d’un corridor et de la salle de la mairie située au couchant sur la cuisine.
La maison d’école des filles se compose ; savoir : au rez-de-chaussée de la salle d’école qui est vaste, située à l’ouest de la maison, d’une cuisine, d’une salle à coucher, d’un corridor ; au sud-ouest de la salle d’école se trouve un préau couvert et des latrines ; la cour des filles se trouve au sud de la maison, et celle de l’institutrice au nord ; au nord-est il y a un petit hangar ou décharge, le jardin de l’institutrice est situé à l’ouest du préau et de la salle d’école, il est d’une contenance de 8 ares 20 c.
En résumé les deux maisons d’école de Tarasteix sont assez convenables.
La fréquentation scolaire laisse beaucoup à désirer.
La commission scolaire n’a jamais fonctionné.
Il y a beaucoup d’illettrés à Tarasteix ; cependant la plupart des jeunes gens ont une instruction à peu prés suffisante.
Les conscrits de l’année dernière ont tous signé leurs noms, ainsi que les conjoints.
La commune ne possède pas de bibliothèque.
La Caisse des écoles ne fonctionne pas, ni la caisse d’Épargne scolaire non plus.
Les traitements des maîtres s’élèvent, savoir : celui de l’instituteur à 1.100 francs et celui de l’institutrice à 900 francs.
La commune devrait s’imposer le sacrifice d’une soixantaine de francs pour l’achat d’une armoire bibliothèque.Le plan cadastral napoléonien de Tarasteix est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[27].
Souveraineté de Tarasteix, canton de Tarbes puis d'Ibos (1790), Tarbes-Nord (1801), Aureilhan (1973), Bordères-sur-l'Échez en 1982[28].
Tarasteix appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31]. En 2021, la commune comptait 272 habitants[Note 5], en évolution de +4,62 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[34].
En 2018, la commune compte 105 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 250 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 220 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 4,7 % | 8,2 % | 8 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 175 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 17 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 118, soit un indicateur de concentration d'emploi de 14,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7 %[I 12].
Sur ces 118 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun et 7,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Blason | D'azur à la lettre capitale T d'or ; au chef cousu de gueules* chargé d'une croisette adextrée d'une crosse épiscopale et senestrée d'une mitre, le tout d'or[36]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives. Utilisé par la commune. |