Te Ururoa Flavell | |
Te Ururoa Flavell en novembre 2012. | |
Fonctions | |
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Co-dirigeant du Parti māori | |
– (4 ans, 11 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | Pita Sharples |
Successeur | John Tamihere |
Membre de la Chambre des réprésentants | |
– (12 ans et 6 jours) |
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Circonscription | Waiariki |
Prédécesseur | Mita Ririnui |
Successeur | Tamati Coffey |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tokoroa (Nouvelle-Zélande) |
Nationalité | Néo-zélandaise |
Parti politique | Parti māori |
Diplômé de | Université de Waikato |
Profession | Enseignant |
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Te Ururoa Flavell, né le à Tokoroa[1], est un homme politique néo-zélandais.
De 2013 à 2018, il est le co-dirigeant du Parti māori.
Te Ururoa Flavell est maori, issu des iwi Ngapuhi et Ngati Rangiwewehi[1]. Titulaire d'un diplôme de formation d'enseignant en éducation physique et sportive et en langue maori, il obtient une licence en études maori et en anthropologie à l'université d'Auckland en 1982, puis un master en langue maori à l'université de Waikato en 1985[1].
Il devient enseignant dans le secondaire, puis prend la tête de la faculté d'études maori à l'Institut de technologie dans le Taranaki en 1990. En 1996, il devient proviseur dans le secondaire, avant de devenir en 1999 directeur général de l'Institut d'études supérieures Te Whare Wananga o Awanuiarangi. En 2000, il devient doyen de la faculté d’études maori à l'Institut de technologie à Rotorua[1].
Lors des élections législatives de septembre 2005, il est élu député de la circonscription de Waiariki à la Chambre des représentants, représentant le Parti māori, puis réélu en 2008 et en 2011[2]. Il est ainsi membre de la majorité parlementaire du gouvernement de centre droit du Premier ministre John Key à partir de 2008, le Parti maori participant à ce gouvernement. En , à la suite de la démission de Pita Sharples, Te Ururoa Flavell est élu co-dirigeant du parti, aux côtés de Tariana Turia[3].
Il perd son siège de député lors des élections législatives de septembre 2017, qui voient le Parti maori disparaître totalement du Parlement. Il demeure toutefois vice-président du parti, sous son nouveau chef Che Wilson[4].